L’Algérie et ses pantins plus que jamais isolés

Reconnaissance US de la marocanité du Sahara

Par Omar Achy (MAP)

 Engluée jusqu’au cou dans une multitude de crises sans fin, le régime algérien cumule les revers au plan diplomatique. Outre la résolution sans appel de l’Union Européenne qui dénonce une détérioration grave des libertés, l’isolement au sein de l’Union africaine à l’exception de quelques gesticulations désespérées, la décision historique des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, a fini par assommer le tandem Algérie-polisario déjà en plein désarroi.

Venant d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et acteur central de la paix et de la sécurité dans le monde, l’annonce de Washington d’acter sa reconnaissance des droits légitimes du Royaume sur son Sahara et, plus est d’ouvrir un consulat américain à Dakhla, est indéniablement un tournant majeur dans ce conflit régional qui signe à jamais la fin des chimères des séparatistes.

«Les États-Unis estiment qu’un État sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit et qu’une véritable autonomie sous souveraineté marocaine est la seule solution possible», relève ainsi la proclamation du président américain, Donald Trump.

Ancrée dans le marbre de ce décret présidentiel, cette décision est le couronnement logique d’une diplomatie sereine conduite par SM le Roi Mohammed VI et d’une relation américano-marocaine séculaire fondée sur plus de deux siècles d’amitié, et adossée aujourd’hui à un partenariat stratégique d’exception.

«Le Maroc a reconnu les États-Unis en 1777. Il convient donc de reconnaître leur souveraineté sur le Sahara», rappelle à cet effet le président américain Donald Trump.

Signe que cette reconnaissance ferme s’inscrit également dans la dynamique des positions successives, favorables au Maroc, de l’actuelle et des précédentes administrations américaines, le locataire de la Maison Blanche rappelle que « les États-Unis affirment, comme l’ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base d’une solution juste et durable» pour mettre un terme à ce conflit.

Au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, où les Etats-Unis sont porte-plume de la résolution sur le Sahara, il n’existe en effet qu’une seule et unique solution politique, à savoir une large autonomie sous la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc.

Depuis sa présentation en 2007, la solution de l’autonomie a été qualifiée par l’organe décisionnel des Nations Unies, de sérieuse et crédible. Elle a été discutée lors des deux tables-rondes tenues dans le cadre du processus politique mené sous les auspices exclusifs de l’ONU.

Cette prééminence de l’initiative d’autonomie comme solution à ce différend régional est également consacrée au niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, dont les résolutions successives depuis 18 ans soutiennent le processus politique onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis.

Cette réalité vient à nouveau d’être clairement rappelée par le chef de la diplomatie américaine qui a affirmé qu’aucune solution n’est en effet possible en dehors de l’autonomie proposée par le Maroc, dans le cadre des négociations politiques visant à mettre fin à ce différend.

« Comme nous l’avons dit depuis longtemps, nous pensons que ces négociations devraient se dérouler dans le cadre du plan marocain d’autonomie », a indiqué Mike Pompeo.

Indéniablement, une réalité diplomatique et géostratégique est née. Elle confirme l’importance accordée par les Etats-Unis, à l’image de la communauté internationale, à la paix et la stabilité dans la région et au rôle de premier plan du Maroc pour favoriser la sécurité et la prospérité dans la région et au niveau du continent africain.

A l’ONU, le Conseil de sécurité a consacré le processus des tables rondes comme voie unique vers une telle solution, avec la participation impérative de toutes les parties prenantes, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «polisario ».

Citée à nouveau pas moins de cinq fois lors de la dernière résolution du Conseil, l’Algérie est ainsi appelée à assumer sa responsabilité pleine et entière à la hauteur de son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce différend régional au lieu de continuer à contrarier les droits légitimes du Maroc.

Pour cela, le pays voisin ferait mieux de cesser ses manœuvres dilatoires, sa propagande fallacieuse, et ses sempiternelles théories de complots étrangers, pour s’engager de manière effective et constructive dans le processus politique. C’est l’unique voie pour construire un avenir de paix et de prospérité au Maghreb que tout le monde appelle de ses vœux.

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