Les recettes touristiques chutent de plus de 57%

Direction des études et des prévisions financières

Les recettes touristiques se sont repliées de 57,7% à fin novembre 2020, après une hausse de 8,4% une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).

Pour leur part, les arrivées et les nuitées ont chuté respectivement de 78,9% et 72,3% au titre de la même période, après des performances respectives de +5,3% et +5,2% un an plus tôt, fait savoir la DEPF dans sa note de conjoncture de janvier 2021.

Au niveau international, le volume des arrivées a chuté de 72% à fin octobre 2020, en raison notamment des restrictions sur les voyages et de la faible confiance des consommateurs, fait remarquer la DEPF.

L’Asie et le Pacifique, la première région à subir l’impact de la pandémie et celle où les restrictions sur les voyages sont les plus sévères à ce jour, a connu une diminution de 82% des arrivées au cours des dix premiers mois de 2020, indique la même source.

Pour sa part, le Moyen-Orient a enregistré une baisse de 73%, l’Afrique de 69% et l’Europe et l’Amérique de 68%, poursuit la note, qui précise qu’avec l’assouplissement continu des restrictions aux voyages, le nombre des destinations ouvertes au tourisme international continue d’augmenter pour compter au 1er novembre 2020 un total de 152 destinations, soit 70% de l’ensemble des destinations mondiales.

En novembre 2020, le rythme baissier des recettes touristiques a enregistré une atténuation « significative », passant de -76,4% en octobre à -51,8%, relève le même source.

Au cours du même mois, le Maroc a accueilli plus de 142 milles arrivées, en baisse de 82,6%, après un recul de 94,8% au T3-2020 et de 99,7% au T2-2020, nourries essentiellement par les arrivées des MRE qui ont canalisé 78,4% du total des arrivées, fait savoir la note, ajoutant que les nuitées ont reculé en novembre de 87,4%.

Repli de 10% des ventes de ciment en 2020

Economie et finances / Communication

Les ventes de ciment, principal baromètre du secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), ont clôturé l’année 2020 sur une baisse de 10%, après une augmentation de 2,6% un an auparavant, selon la DEPF.

Ce résultat tient compte des conditions particulières de l’année dernière, indique la DTFE dans sa note de conjoncture de janvier 2021, faisant toutefois état d’une atténuation, d’un trimestre à l’autre, du rythme baissier de ces ventes. En effet, cette baisse s’est située à -1,3% au quatrième trimestre, après -3,7% au troisième trimestre, -27,8% au deuxième trimestre et -8,9% au premier trimestre 2020, précise la même source.

Par segment, l’évolution positive a concerné uniquement celui de l’infrastructure (+12,5%), contre une baisse de 8,9% pour celui de distribution, de 15,4% pour celui du bêton prêt à l’emploi, de 11,3% pour celui du bêton PREFA et de 20,3% pour celui du bâtiment.

De son côté, l’encours des crédits bancaires alloués au secteur de l’immobilier a augmenté de 2,1% au terme des onze premiers mois de 2020, après +1,8% à fin octobre 2020 et +3,2% il y a une année, relève la DEPF.

Cette évolution est attribuable au redressement toujours ascendant depuis juin 2020 de l’encours des crédits à l’habitat (+2,7%), freiné par la baisse de celui accordé à la promotion immobilière de 0,4%.

Énergie électrique: Repli de la production

Economie et finances

Rabat, 20/01/2021 (MAP) – La production de l’énergie électrique s’est repliée de 4,2% à fin novembre 2020, après une hausse de 18,4% un an plus tôt, selon la DEPF.

Au titre des deux premiers mois du quatrième trimestre 2020, la production électrique a reculé de 2,2%, après une augmentation de 0,7% au troisième trimestre, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de janvier 2021.

S’agissant du volume des importations de l’énergie électrique, il a augmenté de 47,3% à fin novembre 2020, après une baisse de 86,3% un an auparavant, compte tenue d’un recul de l’énergie nette appelée de 1,6% (après +4%).

Pour sa part, la consommation de l’énergie électrique a augmenté de 0,5% au titre des deux premiers mois du quatrième trimestre 2020, après +1,1% un trimestre plus tôt, relève la DEPF.

Cette évolution s’explique, particulièrement, par la bonne dynamique des ventes de l’énergie de très haute et haute tension, destinée particulièrement au secteur industriel, qui ont progressé de 28,4% après un retrait de 16,4% au terme des neuf premiers mois de 2020, atténuée par la baisse des ventes de l’énergie adressée aux distributeurs de 4,9%.

Concernant les ventes de celle de moyenne tension et de basse tension, elles ont augmenté respectivement de 0,8% et 0,5%.

Et d’ajouter qu’au terme des onze premiers mois de l’année 2020, les ventes de l’énergie électrique se sont contractées de 2,2%, après une augmentation de 0,3% un an auparavant, en raison de la baisse des ventes de l’énergie de « très haute, haute et moyenne tension » de 2,7%, atténuée par l’augmentation de celles de basse tension de 3,2%.

Trésor: Hausse des levées

Economie et finances / Communication

Les levées brutes du Trésor se sont accrues, en glissement annuel, de 46,2% à 152,6 milliards de dirhams (MMDH) au terme de l’année 2020, selon la DEPF.

Cette hausse a concerné, particulièrement, le volume souscrit en maturités courtes qui a quasiment quintuplé à 47,3 MMDH, soit 31% des levées après 9% une année auparavant, précise la DEPF dans sa note de conjoncture de janvier 2021.

De même, le volume des maturités moyennes s’est apprécié de 87,6% à 74,7 MMDH, prédominant toujours les levées à hauteur de 48,9% après 38,1% en 2019, ajoute la même source, notant que le volume levé en maturités longues s’est, en revanche, replié de 44,4% à 30,7 MMDH, représentant ainsi 20,1% des levées après 52,8% un an auparavant.

Compte tenu des remboursements du Trésor qui ont augmenté, en glissement annuel, de 16,7% à 109,1 MMDH à fin décembre 2020, les levées nettes du Trésor ont quasiment quadruplé à 43,6 MMDH.

En ce qui concerne l’encours des bons du Trésor émis par adjudication, il s’est établi à 600,7 MMDH en 2020, en hausse de 7,8% par rapport à 2019, souligne la DEPF, faisant savoir que la structure de cet encours a été marquée par le recul de la part des maturités longues de 4,9 points, prédominant, toutefois, l’encours à hauteur de 58,5% après 63,4% à fin décembre 2019.

En revanche, poursuit la même source, les parts des maturités courtes et moyennes ont enregistré des hausses de 3,6 et 1,3 points respectivement, se situant à 5,5% et 36% après 1,9% et 34,7% à fin décembre 2019.

La note fait en outre état d’un volume des soumissions de 336,7 MMDH au terme de 2020, en légère baisse de 0,7% par rapport à fin 2019, précisant que cette évolution recouvre le recul du volume soumissionné des maturités moyennes et longues respectivement de 11,3% et 51,2% à 142,5 MMDH et 59,2 MMDH, soit 42,3% et 17,6% du volume des soumissions après 47,3% et 35,7% l’année précédente, atténué par le raffermissement de celui des maturités courtes qui a plus que doublé, passant de 57,4 MMDH à 135,1MMDH, pour représenter 40,1% du volume des soumissions contre 16,9% une année auparavant.

Au titre de l’année 2020, les taux des bons du Trésor se sont, quant à eux, inscrits en baisse comparativement à l’année 2019, enregistrant des replis compris entre 25 et 57 points de base, et ce compte tenu des baisses enregistrées, particulièrement, au deuxième et au troisième trimestres, dans le sillage de l’abaissement du taux directeur de Bank Al-Maghrib, en moyenne annuelle.

Secteur extractif : Hausse de la valeur ajouté

Economie et finances / Communication

La valeur ajoutée du secteur extractif a enregistré une croissance de 4,3% au troisième trimestre 2020 (T3-2020), après une hausse de 7,9% un trimestre auparavant, indique la Direction.

Au terme des neuf premiers mois de 2020, la valeur ajouté du secteur s’est consolidée de 3,9%, après une hausse de 2,2% à fin septembre 2019, relève la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de janvier.

Ce dynamisme a été porté par l’accroissement de la production de phosphate roche de 5% au troisième trimestre 2020 après une hausse de 9,1% au T2-2020, pour marquer une augmentation de 4,8% à fin septembre 2020, après une croissance de 2,3% il y a une année, explique la Direction.
Au titre des deux premiers mois du quatrième trimestre 2020, la production de phosphate roche s’est appréciée de 8,5%, portant sa progression à +5,5% à fin novembre 2020, après +3,7% l’an dernier, ajoute la note.

De leur côté, les exportations du secteur maintiennent leur bonne tenue au terme des onze premiers mois de l’année 2020, affichant une hausse, en volume, de 7,2% pour le phosphate roche (après +6% un mois plus tôt) et de 13,3% pour ses dérivés.

Suite à cette évolution, le chiffre d’affaires à l’export du groupe OCP s’est situé à 45,5 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2020, en amélioration de 0,3% en glissement annuel.

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