«Livre de chevet : les effets positif de la pandémie»

Rentrée littéraire

Mohamed Nait Youssef

Que de belles publications à découvrir lors de cette rentrée très attendue. Après une période de confinement imposée et due à la Covid-19, de nombreuses plumes marocaines se sont mises à écrire ou à achever des projets de livres. Cette année s’annonce  prometteuse avec des titres  en langue arabe qui viennent de voir le jour chez différentes maisons d’éditions d’ici et d’ailleurs.

«Julia Kristeva: les parcours de la pensée et de la vie»

«Julia Kristeva: les parcours de la  pensée et de la vie» est l’intitulé du nouvel ouvrage du chercheur marocain Said Boukhlit paru chez la maison d’édition  jordanienne « Khotout wa dilal ».

Ce nouveau livre est une traduction de quatre longs entretiens importants réalisés par le critique littéraire et psychologue clinicien Samuel Dock avec la philologue, psychanalyste et femme de lettres,  Julia Kristeva.

Un temps d’échange fort ! En effet, ces interviews sont une prolongée dans la vie de Julia depuis son enfance, en passant par son adolescence en Bulgarie, puis son voyage en France pour les études dans les années soixante, sans oublier bien entendu sa relation avec l’équipe de la  revue de littérature française d’avant-garde « tel quel » et son mariage avec Philippe Sollers.

«Quarante terrasses» de Mohamed Sekatoui

En période de confinement, les terrasses, les balcons, les fenêtres et les toits étaient des endroits pour s’évader, pour respirer et jouir d’un moment de liberté.  En ces temps pandémiques et froids, Mohamed Sekatoui a fait de la poésie son cheval de Troie pour surmonter  l’enfermement et la solitude. Dans  ces  40 poèmes, on y découvre en effet  l’univers du poète, son état d’âme et sa vision du monde chamboulés par un grand événement ayant  bouleversé le monde : la pandémie.

 Par le biais de la poésie  et de son recueil intitulé  « Quarante terrasses »,  sorti chez les éditions Atawhidi, le poète nous invite à découvrir son univers et âme poétiques dans un monde qui se transforme et qui se métamorphose. Les thématiques des poèmes du poète sont puisées essentiellement dans le  confinement, l’attente, l’isolement, l’angoisse mais aussi son vécu.

«Le retard historique chez les arabes» de Mohamed Moustaqim

«Le retard historique chez les arabes» est le titre du nouveau livre du chercheur Mohamed Moustaqim.

Dans sa nouvelle publication paru chez la maison d’édition Agora pour l’édition et la diffusion braque les lumières sur la question des questions ; celle du retard historique.

Sans doute que le grand nombre de projets dans la culture arabe contemporaine qui ont essayé d’analyser les situations et le diagnostique de la crise dans le monde arabe ; ont démarré de cette idée de sortir de ce blocage historique que vivent ces sociétés », a souligné l’auteur du livre.

Sur les pas de Abdellah Laaroui, Khatibi, Mohamed Argoun et d’autres, Mohamed Moustaqim  a apporté sa pierre à l’édifice en essayant  de déconstruire ce retard historique des sociétés arabes musulmanes sur tous les plans, à savoir économique, social, historique et  politique.

«Le dernier repas» de Abdellah Saoura

«Le dernier repas » est la nouvelle pièce de théâtre de l’écrivain marocain Abdellah Saoura sortie récemment.  Ce texte, format moyen de 32 pages,  est inspiré du fameux tableau «La Cène»  du peintre Léonard de Vinci.

L’auteur de cette pièce de théâtre entame son texte par une question fondamentale, à savoir l’homme qui  méritait d’être le leader et pionnier du siècle de la renaissance ?  Et pour répondre à cette question si délicate, l’auteur recourt aux différents styles, tout en  mariant  entre la peinture, l’histoire, la nouvelle et la politique dans un seul texte.

La pièce aborde également les questions du pouvoir du politique et celui de l’intellectuel  marqués par  des changements et des mutations à l’ère du siècle de la renaissance.

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