Le produit du terroir; le modèle marocain!

La capitale du sud s’apprête à abriter dans le proche avenir, juste aires la crise pandémique, un grand colloque mondial autour des produits du terroir. Une occasion de mettre en exergue les ressources naturelles aux propriétés et vertus fécondes. Il est bien vrai que notre pays renferme des variétés inestimables d’espèces à plusieurs caractères et remèdes, comme on ne peut pas trouver nulle part ailleurs.

Cette singularité fait de notre Nation le bastion des produits locaux par excellence, de par la qualité et l’ingéniosité du produit. A titre d’exemple, on se contentera de citer la générosité du Sud marocain, tant à l’ouest qu’à l’est, comme sans doute dans nombre de régions du royaume, les produits du terroir prospèrent, à plus d’un titre.

Tout d’abord, au niveau du spécimen, de la production, de la diversification des espèces agricoles, de la promotion commerciale, en termes de marketing, d’emballage et de prospection des débouchés. Cette zone du territoire national renferme, à elle seule, des produits prisés aussi bien dans le marché intérieur que dans le monde.

Le miel d’Ida Outanane au nord d’Agadir, la figue de barbarie de Sidi Ifni, l’amande de Tafraout, le safran de Taliouine, la rose de Kelaat M’Gouna, sans parler du prestigieux Argane, ces denrées spécifiques à l’espace et au patrimoine ont de la valeur diététique et cosmétique et sont en passe de prendre davantage d’ampleur pour leur caractère gustatif et curatif de premier ordre.

A cet égard, il fait bien dire que toutes ces ressources sont avant tout l’œuvre de la paysannerie marocaine dans son statut typiquement attaché à la terre et ce, en dépit de son aridité et son infertilité dans bien des cas. Ce sont, pour la plupart, des femmes campagnardes qui triment sous le soleil de plomb et du froid glacial pour extraire toutes ces saveurs gastronomiques de renommée universelle.

Elles y mettent le savoir-faire, la passion et le cœur pour quelques revenus partagés au sein de leurs groupements solidaires. L’économie sociale tend aussi à s’émanciper dans plusieurs coins du pays, grâce justement à cette dynamique féminine qui valorise amoureusement ces produits du terroir et place une plus-value de haute importance.

Tout l’effort se devrait alors de se porter sur l’amélioration des conditions de vie et de travail de ces centaines de milliers de femmes qui s’y attellent avec résistance et abnégation et sur la préservation et le rehaussement de nos produits locaux qui font notre singularité dans l’échiquier mondial.

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