City prend un maigre avantage, mais Dortmund peut y croire

Si Manchester City a fini par arracher un petit avantage (2-1) au terme du quart de finale aller de Ligue des champions contre Dortmund, les Allemands ont su semer le doute chez les hommes de Pep Guardiola avec une prestation très solide.

En égalisant à six minutes de la fin du temps réglementaire, après une belle action de Jude Bellingham et une déviation instantanée de Erling Haaland, Marco Reus pensait probablement avoir fait le plus dur (1-1, 84e).

Un but qui n’avait rien d’immérité et qui était venu récompenser une prestation aux antipodes de leurs matches décevants ces dernières semaines en Bundesliga.

Hormis un but injustement refusé à Bellingham pour une faute inexistante sur Ederson après la demi-heure de jeu, et un face à face entre Haaland et le Brésilien, remporté par ce dernier (48e), City a d’ailleurs, lui aussi, bien rempli sa part du contrat défensivement.

L’entraîneur Catalan avait opté pour un système avec Bernardo Silva en « faux-neuf », où les permutations et les percussions de Kevin De Bruyne, Phil Foden, Riyad Mahrez ou même Ilkay Gündogan devaient créer les décalages.

Un système qui a très bien marché sur les deux buts.

L’ouverture du score était venue d’un ballon récupéré par Mahrez sur la ligne médiane et un contre rapide passé par De Bruyne, Foden et à nouveau Mahrez avait abouti à un centre en retrait pour le Belge qui avait marqué de près (1-0, 19e).

Une ouverture du score assez rapide qui ne lui a pourtant pas facilité tant que ça la tâche, même si Foden (65e, 77e) avait eu deux belles occasions de doubler la marque.

Et ce n’est que justice que le but du 2-1 lui soit revenu.

Après une ouverture lumineuse de De Bruyne pour Gündogan dans la surface, l’Allemand a remis en retrait au jeune anglais qui n’a eu qu’à pousser le ballon d’un tir croisé.

Si ce score reflète bien la physionomie de la partie, il laisse une pression assez forte sur City, même s’il s’agit de la première victoire du City de Guardiola dans un quart de finale aller de C1.

Après avoir échoué trois années de suite à ce stade de la compétition, la façon dont le Catalan appréhendera la gestion de ce maigre avantage au retour sera une inconnue majeure, lui qui a parfois eu tendance à tenter des paris tactiques qui ont fait long feu.

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