Un ouvrage sur l’histoire architecturale de la ville sainte

Agence Bayt Mal Al-Qods


L’Agence Bayt Mal Al-Qods a récemment publié un ouvrage sur « les origines de l’architecture et de la construction dans la ville sainte : entre l’image du passé et les impératifs du présent et du futur ».

Publié chez Editions Impressions Bouregreg, le livre comporte plusieurs études de chercheurs marocains et palestiniens sur l’aspect architectural particulier d’Al Qods et les moyens de le préserver comme étant un patrimoine commun de l’humanité et inscrit, depuis 1981, en tant que patrimoine mondial.

Lesdites études s’intéressent à différents aspects de la spécificité religieuse de la ville sainte, relève un communiqué de l’Agence, expliquant qu’elles ont montré que l’identité de la ville se manifeste à travers son urbanisme, ses vastes marchés, ses constructions, ses dômes en pierre qui lui confèrent une élégance particulière et ses énormes piliers qui se dressent en guise de témoins de l’identité architecturale unique d’Al-Qods.

Consolidés par des plans et des photos, les travaux des chercheurs montrent que les composantes architecturales historiques de la ville sainte ainsi que son tissu urbain restent globalement en bon état, en particulier la Mosquée Al Aqsa avec ses différentes constructions et son esplanade, les murailles ottomanes entourant la vieille ville et ses portails.

Soulignant que la préservation et la réhabilitation des bâtiments historiques relève de la responsabilité collective, la même source a suggéré dans ce sens de s’inspirer de certains exemples réussis des opérations de réhabilitation de la majeure partie des quelques 4.000 bâtiments historiques de la vieille ville, grâce aux initiatives populaires et aux efforts des organisations de la société civile palestinienne, avec l’appui de certains pays arabes et musulmans et des organisations internationales, dont l’Agence Bayt Mal Al Qods, relevant du Comité Al Qods présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Les études que comprend cet ouvrage ont tenté de répondre à certaines questions liées au soutien de la constance architecturale à Al-Qods, et les moyens de concilier les exigences de l’époque en matière de construction, la protection de l’héritage architectural historique de la ville et les conditions de renforcement de la culture de tolérance sans porter atteinte aux éléments de l’architecture et de l’espace de cohabitation.

Parmi ces travaux figurent notamment une étude sur « La vieille ville d’al Qods : des perles architecturales mondiales » de l’historien palestinien Nazmi Al Jubeh, une autre sur « la résistance architecturale contre la judaïsation d’Al Qods » du professeur marocain Abdelhak Tahiri, un travail intitulé « la place d’Al Qods dans les trois religions monothéistes » de Hanna Issa, professeur de droit international et Secrétaire général de l’Instance Islamo-Chrétienne de soutien à Al-Qods et aux Lieux Saints, et une étude sur « Al Qods centre du monde : une seule ville et différentes visions religieuses », du professeur de l’enseignement supérieur Saïd Kfaiti, de l’Université Sidi Mohamed Benabdellah de Fès.

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