La gifle américaine !

Le poète français, Guillaume Apollinaire, disait un jour : « En faisant la roue, cet oiseau, dont le pennage traîne à terre, apparaît encore plus beau, mais se découvre le derrière ! ». Cet extrait du fin octosyllabe conviendrait, sans doute, à cette avanie à laquelle fut soumis le chef de l’exécutif espagnol,lors de sa hâte à se délecter de quelques secondes auprès du président américain, au hall du lieu de la réunion de l’OTAN.

L’attitude altière dont le décideur ibérique, longiligne mais, cette fois-ci, drôlement arquée face à l’allure en trombe de son vis-à-vis, sans jamais lui  prêter le moindre regard au passage, s’émoussait au fil cet infime temps je auquel il a eu droit.Une humiliation cinglante qui fait le tour des réseaux sociaux et circule dans les chaînes planétaires ! Comment se fait-il qu’une haute « personnalité » de la hiérarchie mondiale, se soit « mortifié », à l’antichambre du siège de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord à Bruxelles?A voir l’un de ses membres «s’avilir » pour grignoter un moment d’intérêt de la part de son homologue puis santissime n’aurait sans doute, qu’une seule explication. Il est donc bien clair que la conduite inamicale  de l’Espagne au détriment de la cause nationale de notre pays serait pas, à coup sûr, vu de bon œil par une nation qui vient tout fraîchement d’en reconnaître de la justesse. D’autant plus que la péninsule tente en vain et sans avoir froid aux yeux  de dissuader la nouvelle administration américaine au pouvoir, d’une part et de dresser l’Union Européenne contre son voisin du sud, d’autre part. De même, à la différence de l’Espagne dont la mentalité coloniale ne cesse raviver ses inégalables réminiscences, notre pays s’est comporté en partenaire coopératif sur tous les plans en particulier, au niveau de la question migratoire dont l’Espagne voudrait, sans nul scrupule, « renier » l’apport méritoire de son associé, de longue date. En plus, l’agissement ignominieux de la péninsule ibérique, marqué par la sournoiserie et attisé par la radicalité dont elle s’entache au quotidien ne fait, en effet que salir son image dans le monde

De surcroît, elle ne fait, non plus, que «précipiter» la réaction marocaine à revendiquer avec rigueur, les présides spoliés, notamment Sebta et Melilia qui, jusqu’ici, le Maroc ne sont pas encore à « l’ordre du jour »de l’intégrité définitive de notre pays. « La magie se retourne contre le magicien ! », disait la citation de nos jours, pour paraphraser ce que l’Espagne s’est donnée la peine de contrarier un Maroc fort de la thèse qu’il brandit haut et fort, de sa position claire et sans équivoque qu’il arbore et sa ligne politique pacifiste et ouvert et de son aura séculaire qu’il consent sans compter aux valeurs suprêmes de l’humanité.

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