«Soufi, mon amour» en tournée au Maroc

Entre expérience artistique et voyage mystique, Hassan El Jaï se met en scène et interprète tous les personnages de son adaptation du best-seller mondial « Soufi, mon Amour ».

Après une centaine de représentations au Maroc et à l’étranger, Hassan El Jaï revient accompagné par le musicien Abd-Chakûr Boussougou sur plusieurs instruments traditionnels pour livrer d’autres concerts le mercredi 23 Juin à 20h au Complexe Culturel d’Anfa à Casablanca, le jeudi 24 Juin à 20h au Théâtre National Mohammed V à Rabat, le vendredi 25 Juin à 20h au Palais des Congrès Mövenpick à Marrakech et le samedi 26 Juin à 20h au Complexe Culturel Al Houria à Fès.

On suit le périple de Shams de Tabrîz, le célèbre derviche errant du 13ème siècle, vers la ville de Konya. Sur les pas du maître spirituel de Rûmi, et à travers ses rencontres avec différents protagonistes fascinants ; le public est invité à arpenter un chemin initiatique, au bout duquel l’amour se révèle être à la fois la raison et le but ultimes… Le voyage théâtralisé de Shams de Tabrîz offre un spectacle riche et captivant, capable de laisser une empreinte unique dans les cœurs.

Passionné de théâtre depuis l’enfance et avant tout par Molière et Shakespeare, Hassan El Jaï a fait ses classes au Lee Strasberg Theatre and Film Institute de New York, puis au Cours Florent à Paris où il obtient son brevet de comédien professionnel avec les honneurs.

Basé aujourd’hui au Maroc, il met en scène et joue des textes en trois langues pour le théâtre, et double des voix pour films et dessins animés. Il intervient également en tant que coach en prise de parole en public auprès des professionnels, des particuliers et des établissements universitaires.

Hassan est incontestablement l’une des figures majeures du théâtre marocain de cette dernière décennie.

Parmi de nombreux textes interprétés sur scène, on citera des classiques universels comme Le Petit Prince, Le Prophète de Khalil Gibran, Cyrano de Bergerac ou Othello, sans oublier des œuvres essentielles de Jalâl-Dîn Rûmi, Victor Hugo et Olivier Py. Son adaptation en deux langues de « Soufi, mon Amour » est son plus grand succès à ce jour : une centaine de représentations réparties entre la Belgique, la France, le Maroc, la Suisse et les États-Unis – notamment en anglais dans les Universités Columbia, Princeton et Yale.

Initié à la musique ottomane dans la pratique du Oûd auprès de Kudsi Erguner, la recherche de Abd-Chakûr est centrée sur les instruments traditionnels des 5 continents.

Pédagogue, il découvre les instruments contemporains de création Baschet, et développe les multiples possibilités sonores dans l’exercice de l’improvisation libre.

Ces expérimentations l’ont amené à collaborer avec des compagnies de théâtre, de danse, et à réaliser des performances avec des musiciens de France et d’ailleurs, autour de la peinture et des Arts Plastiques et dans des rencontres multidisciplinaires.

Il a notamment collaboré avec la compagnie Joseph Aka à Chambéry, la compagnie de Renato Giuliani à Nice dans l’écriture musicale du Roi Lear, avec le percussionniste franco indien Prabhu Édouard, et le percussionniste franco-marocain Khalid Kouhen sur son propre projet DIWAN.

Il collabore avec le pianiste improvisateur Henri Roger, et tous deux ont enregistré un album sorti sur le label Facing You.

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