Le Maroc à la croisée des chemins

Depuis un certain moment, notre pays semble tenir tête aux grosses pointures de l’Europe, notamment l’Allemagne et L’Espagne. Il se met à se rendre compte de sa position stratégique, mais surtout de son potentiel naturel, en particulier maritime. La convoitise ibérique se fait de plus en plus ressentir et se positionne en rival, plus spécialement sur le mont sous marin Tropic, bondé de minerais de haute qualité énergétique. Désormais, l’intransigeance marocaine s’enclenche face à ces voracités néo-coloniales sur la souveraineté nationale et se fait valoir aussi bien pour son intégrité territoriale au sud que ses délimitations maritimes au nord, avec comme toile de fond ses enclaves spoliées.

L’attitude perfide de la péninsule finit par s’éclater, à travers l’embrasement de la question du Sahara par l’accueil sournois du séparatiste et la sollicitation tendancieuse de l’Europe. A fortiori, la diplomatie marocaine s’y met avec sérénité et doigté afin de tirer son épingle du jeu, sans trop de dégâts. Tout à fait conscient de la facétie espagnole, en allié et concurrent à la fois, mais aussi de ses atouts dans la région, le Maroc y riposte dans les règles de l’art. Les États-Unis le sont également et s’y mêlent en se pressant de couper court aux envies expansionnistes de l’Union Européenne sur cette zone géopolitique en termes économique et militaire, en procédant à la reconnaissance de la marocanité du Sahara. Sur le même sillage, le Royaume Uni s’apprête à le faire incessamment, d’autant qu’il est derrière la prospection du gisement minéral sur le monticule marin que l’Espagne espère illicitement s’approprier.

l est vrai que les rapports privilégiés séculairement connus entre notre pays et son homologue américain, ont remblayé le terrain contre toutes les incursions européennes dans ce vivier minéral aux retombées fructueuses, en matière de batteries électriques. Pour sa part, la France se met à l’écart de toutes controversions hostiles avec notre pays, puisqu’elle n’est pas droitement liée à la polémique frontalière et de surcroît, elle s’estime favorisée par ses implantations automobiles dans le royaume. Quant à la Chine et la Russie, deux « anciennes  » alliées de l’Algérie pseudo « socialiste » et  « gazéifiée », renoncent à ce canular déguisé sous une tunique militariste et dictatoriale, sont en passe d’amorcer un revirement brutal en sa défaveur, en ce qui concerne l’aspect « idéologique », quoique celui de la vente des armes soit de mise, mercantilisme oblige ! Ceci dit, les deux puissances se rabattent sur un pays plutôt loyal, stable et beaucoup plus avantageux, en vue de s’attribuer la part du gâteau. Notre pays est donc pris dans le guêpier du « brigandage » néo-libéral de l’Europe et la « guerre » froide de position des empires au lynchage de vampires. Par la sagesse de la politique qu’il a constamment su mener à bien, en parfaite cohérence de ses composantes à la base, le Maroc se devrait de fortifier le front intérieur et galvaniser la symbiose ambiante afin de tirer profit de toutes ces opportunités qui s’offrent au grand jour, tout en continuant à se montrer ferme dans ses positions en direction de ses fondements souverains.                          

Related posts

Top