«Je suis en cours d’essai avec le Wydad Athletic Club»

Entretien avec Niamkey Franck Hermann, coach sportif

Propos recueillis par Romuald Djabioh

Niamkey Franck Hermann est originaire de la Côte d’Ivoire et réside au Maroc depuis près de 10 ans. Après un parcours footballistique non négligeable dans le championnat ivoirien, il exerce de nos jours en tant que coach sportif. Il est actuellement en période d’essai avec le Wydad Athletic Club(WAC) de Casablanca. Dans cet entretien, il nous retrace sans détour son parcours.

Al Bayane : Nous avons récemment appris votre collaboration avec le WAC. Pouvez-vous nous en dire plus à ce propos ?

Franck Hermann : Tout a commencé lors d’une rencontre avec le préparateur physique du club, coach Driss. J’entraînais le joueur subsaharien Comara Cheick Ibrahim. Nous étions partis une fois à l’une de ses séances d’entraînement. Souhaitant apprendre davantage auprès du préparateur physique, je m’étais rapproché de lui… Après notre échange, il me rappela quelques temps plus tard. Depuis, je suis en cours d’essai avec le Club. J’ai commencé le 3 septembre dernier.

Avant le WAC, avez-vous déjà collaboré avec d’autres équipes?

Pas du tout. Je travaille avec les joueurs professionnels subsahariens. Je suis coach personnel et préparateur physique. Etant donné que les joueurs locaux sont également intéressés par mon travail, je collabore avec la plupart d’entre eux…

Pour être coach sportif, cela requiert néanmoins d’avoir des diplômes. En avez-vous ? Si tel est le cas, dans quel institut ou organisation avez-vous été formé?

J’ai obtenu mes diplômes au Maroc à « DCF Inteligencia » durant l’année 2018-2019. C’estune structure de Formation et Conseil. Mais je ne me suis pas arrêté là, dans la mesure où en marge des entraînements, j’ai continué à me former dans le domaine. Notamment avec l’organisation« Tibu Maroc ». Cette formation compte également beaucoup pour moi : elle est assortie d’un diplôme reconnu.

Qu’est-ce qui justifie le choix de ce métier ? Pourquoi avoir choisi le Maroc pour l’exercer?

Disons qu’à l’époque, j’étais footballeur professionnel dans mon pays d’origine. Lorsque je suis arrivé au Maroc après avoir joué : je me suis dit qu’il fallait que je prépare l’après carrière. Aussi, outre mes qualités de joueur, j’avais déjà cette fibre qui sommeillait en moi. Je sentais le besoin de m’y mettre afin de pouvoir aider les autres à s’améliorer physiquement. C’est dans cette optique que j’ai commencé à travailler, à mettre de l’argent de côté dans le but de suivre une formation…

À la question de savoir pourquoi le Maroc ? Ce pays jouit d’une renommée positive sur le plan international. Son championnat national «La Botola Pro», séduit à plus d’un titre. Sans oublier l’aspect infrastructurel qui n’est pas des moindres. C’est autant d’atouts parmi tant d’autres qui justifient ce choix. Il est néanmoins vrai que cela n’a pas été de tout bois au départ. Mais avec la passion, le travail et la persévérance, je me suis construit petit à petit. Je continue d’ailleurs en ce sens avec la grâce de Dieu.

Quel regard ont les joueurs ou personnes avec qui vous travaillez à votre sujet?

Vous savez, les nouvelles vont de bouche à oreille. Lorsque je travaille avec un sportif ou non, je m’y mets à fond. Du coup, ce dernier satisfait du travail, en parle avec ses amis ou connaissances. C’est ainsi que ma renommée se répand si bien que nombre de personnes me sollicitent. Sans oublier qu’il y a également les réseaux sociaux qui m’ont aidé énormément. Donc je peux dire qu’ils sont satisfaits et portent plutôt un jugement valorisant à mon égard.

Quels sont les différents clubs dans lesquels vous avez évolué avant de vous installer au Maroc ?

Déjà, il convient de rappeler que j’ai été formé au Centre de Formation Volcan Junior (1999-2006) en Côte d’Ivoire. Après ma formation, j’ai joué comme latéral droit dans des clubs tels que SOA FC en D1 (2007) ; Réveil club de Daloa en D1(2008). A ceux-ci s’ajoutent  l’As Denguélé en D1, l’As Bouaflé et Songon en D2.

Quel message souhaiteriez-vous adresser auprès des autorités compétentes?

Je tiens à remercie les autorités marocaines, qui n’ont de cesse daigné de faciliter l’intégration des sportifs, en l’occurrence des subsahariens au sein de leurs structures sportives. Le Maroc dispose d’infrastructures de qualité, grâce aux grands efforts des dirigeants. Plusieurs opportunités nous sont offertes. Comment ne pas les remercier ?

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