Hommage à plusieurs figures médiatiques et artistiques

La 33ème édition du Festival international du théâtre universitaire de Casablanca (FITUC) a rendu hommage à plusieurs figures médiatiques et artistiques.

Cette action louable reflète l’importance toute particulière qu’accordent au quatrième art les responsables de cette manifestation culturelle, qui a cumulé d’importantes expériences en matière de théâtre. Les organisateurs de cette édition ont ainsi rendu hommage au journaliste Noureddine Miftah, à l’artiste Malika Omari et au réalisateur Lahcen Zinoun.

Les personnes honorées sont bien connues dans leurs domaines respectifs, ce qui rend cet hommage bien mérité et les incite à poursuivre leur riche parcours.
Dans son parcours professionnel, le journaliste Noureddine Miftah a commencé sa carrière après avoir obtenu le diplôme de l’Institut Supérieur de Journalisme et de Communication en 1987. Il a ensuite fait son expérience de journaliste professionnel dans plusieurs journaux, de la presse partisane à la presse indépendante, dont il est l’un des fondateurs.  Il a fondé plusieurs journaux dont le plus important est le journal «Al-Ayyam», qui fête ses vingt ans.

Au cours de sa carrière, Noureddine Miftah est passé du journaliste, à l’enseignant, au fondateur de plusieurs journaux, à l’expert national et international, à l’éditeur, au rédacteur en chef et directeur de journal, adoptant une ligne éditoriale qui triomphe de l’actualité, de la profession et de la déontologie.  Depuis 2011, il est président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux, qui regroupe plus de 200 journaux papier et électroniques, puis chef de la commission de l’établissement de la presse et de la réhabilitation du secteur au Conseil national de la presse depuis 2018.

Quant à l’artiste Malika Omari, originaire de la ville de Marrakech, elle a commencé ses débuts artistiques à l’adolescence, où elle aimait l’art et le théâtre malgré l’opposition de sa famille. Elle a rejoint la Troupe du Théâtre National en 1971. Son mari, Ahmed Omari, a joué un rôle important dans son cheminement artistique.
Le début de sa renommée remonte à l’année 1966, lorsqu’elle est apprentie chez les grands artistes et dramaturges marocains, tels que Tayeb Seddiqi, Ahmed Al-Tayeb Laalj, Al-Sayeh, Afifi et Abdel Latif Chakroun, dont elle a appris les secrets du succès de l’acteur, l’amour et l’affection pour le théâtre.

Lahcen Zinoun également honoré lors de ce festival, a reçu le premier prix de danse au conservatoire municipal de Casablanca en 1964. Danseur étoile, il a travaillé avec de très grands chorégraphes : George Skibine, Peter van Dijk, Jorge Lefebre et André Leclair.  En 1978, Lahcen Zinoun crée, avec son épouse Michèle Barette, une école de danse et une compagnie, le Ballet-Théâtre Zinoun, dont sortent de nombreux danseurs parmi lesquels se distinguent leurs deux fils.

Également attiré par le 7e art, Lahcen Zinoun travaille comme chorégraphe sur de nombreux films : La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese, Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci, Les Beaux Jours de Shéhérazade de Mostafa Derkaoui, L’Ombre du pharaon de Souheil Ben Barka…etc.
En 1991, il réalise son premier court métrage  »Flagrant délire’’. Suivront trois autres courts métrages : Assamt en 2001, Piano en 2002 et Faux Pas en 2003. « La Beauté éparpillée (Oud l’ward) », réalisé en 2007, est son premier long métrage.

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