Les pièces marocaines en vogue

15ème Festival Théâtre et Cultures de Casablanca

Les pièces marocaines seront à l’honneur à la 15ème édition du Festival international Théâtre et Cultures, prévue du 20 au 28 mai dans différents espaces culturels de Casablanca à l’initiative de la Fondation des arts vivants, a indiqué, mardi soir, le directeur du festival, Adil Madih.

Sur les 10 pièces théâtrales qui prendront part à cette édition, huit représenteront le Maroc pour célébrer la persévérance des artistes locaux qui n’ont cessé leurs oeuvres de création en dépit de la crise sanitaire dictée par la pandémie de coronavirus et ayant contraint des organisateurs à annuler ou reporter plusieurs festivals, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse dédiée à la présentation du programme de la 15ème édition.

A cet égard, il a souligné que le spectacle « Nayda 2 » de la troupe Stylcom ouvrira le bal le 20 mai au Studio des arts vivants, tandis que le spectacle « Badadd » (amour en Amazigh) de l’atelier artistique la troupe Sc’energia clôtura le 28 mai cette édition au théâtre Mohammed VI.

Le programme de cette édition prévoit aussi la présentation de la pièce française « Tango Neruda » la compagnie Serge Barbuscia, « Maragdach » (Je ne couche pas) d’Adil Madih, le spectacle syrien « Mawlana », les pièces marocaines « Il était une fois, La jupe… ! » de la Cie Corp’Scène, « Hammam Laâyalate » (Bain des femmes) de la troupe « Tokos art » et mise en scène par Latefa Ahrrare, a-t-il ajouté, notant que parmi les pièces de théâtre marocaines programmées au festival, il y a également « Fake », une pièce comique en darija qui évoque la désinformation et l’intox.

Et de poursuivre que ces pièces sont prévues dans différents espaces culturels de Casablanca, à savoir le théâtre Mohammed VI, le complexe culturel Anfa, le centre culturel Mohamed Zefzaf et le studio des arts vivants.

Pour sa part, Noureddine Ayouch, président de la Fondation des arts vivants a souligné que la 15ème édition festival international Théâtre et Cultures de Casablanca intervient après la crise sanitaire de coronavirus qui a privé les artistes de se produire dans les salles de spectacle et de cinéma, notant que le public a constaté durant cette crise que rien ne peut remplace le plaisir d’aller assister à une production artistique sur scène.

A cet égard, il a formulé le voeu de voir promouvoir le théâtre dans les écoles et les quartiers pour encourager la création et l’ouverture d’esprit, appelant à davantage de soutien aux artistes et aux salles de spectacle pour créer une dynamique artistique.

Selon lui, le Maroc ne manque pas d’infrastructures culturelles, comme en témoigne le nombre important d’espaces culturels à Casablanca, notant que le véritable défi réside dans le soutien de ces espaces pour promouvoir l’animation culturelle dans chaque région et l’ensemble du pays.

Evoquant le programme du festival, M. Ayouch a relevé que le programme de cette année a veillé à sélectionner des pièces de qualité présentées par des talents avérés, relevant que cette édition rendra un vibrant hommage à deux grands artistes marocains, en l’occurrence Khadija Assad et Nourredine Bikr.

De son côté, Mohamed Jouahri, Casa Events et animation, sponsor de ce rendez-vous culturel, a souligné que le festival donnera l’occasion au public casablancais avide d’événements artistiques de rencontrer ses artistes préférés, notant que l’objectif est d’étendre la durée de ce festival et de le généraliser sur les différents arrondissements de la capitale économique.

Selon lui, ce genre d’événement sert de plateforme d’échange entre les artistes locaux et étrangers et permet d’impulser l’animation culturelle dans le pays.

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