Un souffle de vie par l’image et l’échange

Festival Cinéma et Migrations d’Agadir

Saoudi El Amalki

Le Tandem tonitruant Aziz Omari, directeur du festival et Driss Moubarik, président de l’association Initiatives Culturelles, avec son staff laborieux, mettent les bouchées doubles pour donner vie à la 18ème édition du Festival International Cinéma et Migrations. Comme à son accoutumée, cette activité du cinéma de qualité réapparaît, après deux années de crise pandémique qui a empêché les rencontres de cette trempe. La célébration tant attendue de cette tradition thématique aura enfin lieu du 13 au 18 juin au cinéma Rialto dont le relooke est retapé encore une fois, après son habituelle éclipse déplorable, puisque la bâtisse est sous l’usure de l’abandon, depuis des lustres. Pour cette manche, les initiateurs ont jugé bon de décerner l’honneur de « l’hôte du festival » au cinéma tunisien auquel d’illustres invités de l’univers de la culture et et du septième art,  sont conviés en vue de fêter cette distinction de haute symbolique.

En parfaite harmonie à la thématique du festival, les organisateurs ne badinent jamais avec cet esprit identitaire du phénomène migratoire de par le monde en se consacrant viscéralement à l’innovation à cet effet. C’est ainsi qu’une ribambelle de films de long et courte métrage des deux années de Covid-19, ont été sélectionnés pour prendre part aux concours de la palme du festival sous l’appréciation des jurys dont la présidence fut confiée au polyvalent intellectuel de grande renommée Tahar Benjelloun et au talentueux critique de cinéma Bilal Marmid.

D’autre part, en guise de reconnaissance et considération et fidèle à leur geste affectif et émotionnel, le staff organisationnel du festival a l’insigne mérite de porter le choix à la rubrique des hommages à Samy Naceri, acteur Français fils d’immigré, et grand amoureux du Maroc, qui a pu marquer par ses rôles et son aura avéré de la scène du cinéma français avant de se rendre à Hollywood.

Le vibrant hommage sera rendu aussi à Majdouline Idrissi, figure de notoriété incontestable du cinéma marocain et au réalisateur Franco-Marocain attitré, Kamal Hachkar.

La 18ème édition du festival, tant attendue, depuis plus de années par les grandes foules et les festivaliers de tous bords sera aussi l’occasion d’organiser, en parallèle des projections des films en compétition, des conférences et séminaires thématiques animés par des chercheurs et spécialistes du thème, des ateliers de formation dans les métiers de cinéma, ouverts aux jeunes cinéastes Marocains. Aussi pour offrir au public du festival l’occasion de suivre la production cinématographique marocaine, le festival propose un cycle du réalisateur Marocain résidant en Suisse, Mohcine Basri, à travers la projection de ces Trois longs métrages.

C’est encore une édition qui représente un défi promotionnel de la culture à travers le 7ème Art qui prône les valeurs de partage et d’échanges, et que l’association « Al Moubadara Attakafiya » organise, cette année, en partenariat avec le Centre cinématographique Marocain ; le CCME, l’Office National Marocain du tourisme ;le conseil de la région Souss Massa ; la Wilaya de la région Souss Massa ; le conseil préfectoral d’Agadir Ida Outanane ; la collectivité territoriale d’Agadir ; l’université Ibn Zohr et des partenaires institutionnels publics et opérateurs privés.

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