Le WAC, le dernier pas vers un deuxième sacre continental

Après sa victoire en demi finale de la ligue des Champions face à l’USM Alger (0-0, 3-1), le WAC n’est plus qu’à 180 minutes du bonheur. Les marocains affrontent samedi à Alexandrie les Egyptiens d’Al Ahly, qui ont laminé les Tunisiens de l’Etoile Sportive du Sahel  (1-2,  6-2).

Le parcours des « Rouges et Blancs » dans cette ligue des champions a été honorable.  Les hommes de Houcine Ammouta ont donné le ton lors de la demi-finale face aux algériens de l’USMA. Un nul blanc à Alger, suivi d’une retentissante victoire à Casablanca ( 3-1) et voilà propulsé en finale de cette compétition continentale. Même si les casablancais se sont fait peur au complexe Mohammed V après avoir joué presque toute la seconde période à 10, l’espoir demeure.

Le WAC affronte donc en match aller, la redoutable formation cairote d’Al Ahly, forte de ses huit titres contre un seul pour le WAC. Lors de la phase de poule, les deux équipes s’étaient rencontrées. A Alexandrie, les Rouge et Blanc se sont inclinés (2-0), mais au retour ils  se sont imposés sur le même score, au Complexe Mohammed V . Les marocains partent avec le seul avantage, celui de jouer la première manche chez l’adversaire, mais il faudra limiter au maximum les dégâts pour évoluer sans grande pression au retour.

Les Egyptiens ont sollicité les plus hautes autorités du pays, pour faire le plein du stade. On sait que les supporters égyptiens ont toujours été d’un apport considérable pour leurs équipes qualifiés dans des compétitions internationales. Les joueurs jetteront donc toutes leurs forces dans la bataille pour marquer un maximum de buts afin de jouer plus à l’aise au retour.

Les hommes de Ammouta ont acquis l’expérience des joutes africaines avec ses aléas et ne seront guère impressionnés par l’ambiance du stade. Evidemment toute la pression sera sur les Egyptiens qui compteront sur le marocain Walid Azaro, auteur d’un triplé face à l’ESS, Naguez,Emad Mateb et Junior Ajayi, un nigérian de 23 ans venu de Sfax, également des attaquants redoutables. L’international marocain a rejoint sa nouvelle équipe en provenance du Difaa d’ElJadida et a fait taire toutes les critiques qui ont entouré son recrutement.

Faire preuve d’assurance

L’entraîneur du club comptera sur une défense solide et dont les latéraux n’hésitent pas à prêter main forte aux attaquants. Le WAC sera privé de Attouchi qui a bêtement expulsé face au MCA mais il alignera un Achraf Bencherki, rayonnant en demi finale et qui a retrouvé toutes ses sensations. Deux autres feux follets en l’occurrence Ismail El Haddad et Mohamed Ounajem sont capables de renverser la vapeur et créer le danger dans la surface adverse. Si les Bidaouis marquent dans ce chaudron, ils déstabiliseront leurs adversaires. En défense le gardien Laaroubi et le vétéran Youssef Rabeh devront faire preuve d’assurance pour maîtriser les attaquants adverses. Ammouta, en homme expérimenté saura donner la dernière touche psychologique pour garder intact les chances de son groupe. Il s’agit de la troisième finale des Rouge et Blanc après celles de 1992, qu’ils avaient remportés, et de 2011, perdue face à l’Espérance de Tunis. En tout cas, le match promet d’être à la hauteur des deux grandes formations.

Abdeslam Bilali

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