2e Festival de l’Art de Boughanim: Moha Oumouzoune à l’honneur

La ville d’El hajeb a vibré du 23 au 26 novembre aux rythmes de la 2e édition du Festival International de l’Art de Boughanim. Tant attendu par la population d’El hajeb, cet événement artistique et culturel organisé par l’association Achabar a rendu un vibrant hommage aux vétérans de cet art à la fois authentique et enraciné dans la culture marocaine.

Cette édition, à l’instar de la précédente, a célébré l’un des artistes ayant contribué à la préservation de ce genre artistique millénaire. Il s’agit là de Moha Oumouzoune, une des voix singulières de l’art et de la musique amazighe. La direction du festival lui a rendu un vibrant hommage pour ses efforts en matière de promotion et de rayonnement de l’Art de Boughanim.

Pour sa première édition, le pari des organisateurs de l’évènement était de sauver ce genre artistique de l’extinction en rendant des hommages aux pionniers de cet art.

Cette deuxième édition a vu la participation de 6 artistes qui ont illuminé les activités. Organisé en partenariat  avec l’Institut Royal  de la Culture       Amazighe ( IRCAM), le Ministère de la Culture et  de la Communication, ainsi que plusieurs partenaires,  ce festival, souligne Abdelmalek Hamzaoui,  directeur artistique du festival, a pour but de faire connaitre l’art du Boughanim au large public et de promouvoir les valeurs de diversité et du vivre ensemble.

Redynamiser la région, faire connaitre les opportunités naturelles, touristiques et culturelles de la ville, créer une dynamique culturelle, artistique et sportive…sont les principaux objectifs de cet événement.

Cette édition riche a été marquée par des activités culturelles, intellectuelles, sportives, une conférence intellectuelle internationale, des ateliers d’apprentissage de l’alphabet tifinagh pour les participants marocains et étrangers sous l’encadrement de l’IRCAM. «Nous voulons sauver cet art qui est en voie de disparition. Aujourd’hui, l’enjeu est d’assurer une relève qui sera prête pour le relais afin de préserver l’art de Boughanim de l’oubli », précise le directeur du festival, Abdelmalek Hamzaoui.

Mohamed Nait Youssef

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