La région Drâa Tafilalet au bord de la dérive!

Depuis la mise en place de la régionalisation, on a toujours aspiré au relèvement de la qualité et du rendement de l’ébauche du corps élu, au service des attentes des territoires et des populations. Le mode de cette nouvelle mouture consiste alors à impulser les régions et asseoir la cohérence inter-régionale. Il est bien évident que l’expérience est encore en phase embryonnaire, d’autant plus que la maturité politique des acteurs en présence fait toujours défaut, dans bien des cas.

On ne pourrait prétendre à une régionalisation forte et édifiante avec une élite représentative démunie et précaire.

Le modèle du genre que révèle la présidence de la région Drâa Tafilalet, chaque jour, se passe de tout commentaire. Dans ces lieux du sud-est du pays, les principes et les fondements du nouveau thème régional consacrés à la terre et à l’homme, sont complètement bafoués, au grand jour. Tous les griefs d’une gestion caractérielle sont tolérés, au point de convertir la région en réelle « caserne » où les décisions fusent à torrents sans nullement se conformer aux procédures administratives en vigueur. Les exemples de ces diverses violations à agenouiller un chameau, ne manquent guère!

On rappellera dans ce sens, l’acquisition de plus de cent cinquante bus destinés au transport des élèves, puis transformés aux véhicules réservés au personnel de la région, sur refus du percepteur de valider ces achats. On citera l’empiètement sur les attributions relevant de la seule compétence du pouvoir de tutelle…On se limitera sur ces faits insolites qui suscitent un grand tollé, de crainte de tomber dans la redondance ! Mais, il importe de clore ces épisodes hideux par la série d’audits à laquelle la gouvernance de la région en question est continuellement soumise!

En effet, contre toute attente, ces bourdes ne sont pas encore sanctionnées, à nos jours, en dépit de l’extravagance des bavures relevées par les instances de contrôle. L’ultime bévue en date n’est autre la non convocation de la commission sociale à la rencontre et le rajout des points de l’ordre du jour de ladite commission à la liste des autres commissions, en particulier celle du partenariat. Cette démarche ségrégative s’explique par le fait que la présidence ne porte pas dans son cœur la responsable écartée et désire son abolition pure et simple.

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