Les hommes qu’il faut à la place qu’il faut

Diriger un hôpital est une entreprise difficile, les problèmes humains techniques, logistiques et financiers sont d’une grande complexité et demandent de ce fait un savoir et un savoir-faire indispensables pour mener à bien leur mission.

Réconcilier le citoyen avec son système de santé est l’une des principales préoccupations qui ne cessent d’habiter le ministre de la Santé, Anas Doukkali. Cette quête constante de nouveaux rapports entre les usagers des hôpitaux (malades et leurs familles) vise à asseoir sur des bases solides, saines et pérennes la confiance, la satisfaction, l’efficacité, la qualité, la crédibilité et la transparence qui doivent prévaloir au sein de nos établissements de santé et en particulier les hôpitaux.

Ce qu’il faut ce sont des femmes et des hommes comptants, qui ont suivi une formation en management hospitalier, honnêtes, intègres capables de gérer nos hôpitaux.

Les moyens existent pour ceux qui désirent réellement s’impliquer et donner le meilleur d’eux mêmes pour permettre à tous nos concitoyens de pouvoir être bien soignés.

Mais que fait – on de ces moyens ? Là est la question. Cette année, le budget de la santé a connu une augmentation malgré la crise. En outre, le ministère des Finances a accordé 4.000 postes au ministère de la santé. Les organismes internationaux et les partenaires du ministère sont toujours disposés à l’accompagner.

A l’évidence, il nous faut de bons managers hospitaliers ( médecins et infirmiers) des professionnels ayant une solide formation en management hospitalier et une expérience , qui pourront asseoir sur des bases scientifiques solides et saines des pratiques managériales qui permettent de meilleurs résultats, en termes de prise en charge et de satisfaction du patient , d’améliorer la qualité des soins et la productivité de l’hôpital.

Comme on le voit, le management hospitalier revêt une grande importance et nos hôpitaux ont besoin de managers professionnels et de formations diversifiées. Ce constat, le ministre de la santé, Anas Doukkali, l’a fait et c’est la raison pour laquelle il insiste pour que le poste de directeur d’hôpital soit accordé à ceux qui ont le plus de mérite pour occuper de telles responsabilités.

Ouardirhi Abdelaziz

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