Des parlementaires du Pays Basque dénoncent vigoureusement

L es violations des droits de l’homme commises par le «polisario»

Des membres du Parlement régional du Pays Basque ont vigoureusement dénoncé, mercredi à Vitoria Gasteiz, les violations graves des droits de l’homme perpétrées par le polisario contre les populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf, en territoire algérien.

Lors d’une rencontre tenue au siège du Parlement régional basque avec une délégation de la société civile des provinces du Sud du Royaume, les membres de la commission des droits de l’homme de ce parlement, Gloria Sanchez Martin et Miren Gallastegui Oyarzabal, ont salué cette initiative qui leur a permis de s’arrêter sur la réalité des graves violations des droits de l’homme et les crimes commis par le polisario, condamnant avec force les multiples formes d’abus psychiques et physiques, la violence et le déni des droits humains les plus élémentaires auxquels sont assujettis les populations séquestrées dans les camps de la honte.

Les députées du Pays Basque, membres du groupe du parti socialiste basque (PSE), ont ainsi déploré le calvaire enduré par les sahraouis séquestrés dans les camps et dénoncé les exactions et atrocités commises par les tortionnaires du polisario qui portent gravement atteinte aux droits de l’homme.

Elles ont, en outre, réitéré l’engagement de leur groupe parlementaire à lutter pour la protection et la défense des droits humains, œuvrer en faveur de la remise en liberté des sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf et à informer toutes les institutions concernées par la question des droits de l’homme dans la région sur les cas des victimes du polisario, tout en essayant de trouver les mécanismes nécessaires pour appuyer cette cause.

Dans une déclaration à la MAP, Mme Sanchez Martin a salué cette initiative qui a été, selon elle, une occasion pour connaitre la réalité de la situation des sahraouis séquestrés dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf, et s’arrêter sur les multiples formes d’abus, les violations et le déni des droits humains les plus élémentaires auxquels sont assujettis les victimes.

« Des témoignages accablants qui nous ont été présentés par les membres de la délégation de la société civile des provinces du Sud du Royaume, qui sont eux mêmes des victimes des crimes commis par les tortionnaires du polisario, nous ont permis de prendre connaissance des différentes formes de torture et leurs conséquences sur la vie des victimes, ainsi que des nombreux cas de disparition et de sévices commis des mains des séparatistes », a-t-elle relevé.

Pour leur part, les membres de la délégation, tous victimes des pratiques dégradantes et inhumaines qu’ils ont subies dans les geôles du polisario, ont exposé leurs cas et ceux des membres de leurs familles et proches, notamment les atrocités qu’ils ont endurées.

La délégation, qui était composée du président de l’Association des portés disparus au polisario (APDP), Dahi Aguai, de Mme Jmaiaa Yassine et de Mohamed Mokhtar Al Alyin, membres de l’association et victimes de la torture et la séquestration, ont exposé les crimes et exactions commis par les tortionnaires du polisario contre les populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf.

Elle a aussi révélé, avec photos et documents à l’appui, les différentes formes de torture et leurs conséquences sur la vie des victimes, notant que parmi celles ci figurent également des Mauritaniens et des Espagnols, dont les membres d’équipage d’un chalutier des îles Canaries qui a été attaqué par les milices armées du polisario. Les membres de la délégation des provinces du Sud ont, à cet égard, appelé la commission des droits de l’homme au parlement régional basque à soutenir leurs revendications et à les aider à mettre à nu les crimes et les graves violations perpétrées par le polisario.

La délégation de la société civile des provinces du Sud du Royaume a tenu, également, une réunion avec la présidente du Parlement régional basque, Bakartxo Tejeria, qui a été consacrée à la mise en lumière de la situation déplorable des détenus dans les camps de Tindouf et à l’examen des moyens de soutien nécessaires pour contribuer à dévoiler les atrocités et les violations commises par les séparatistes du polisario auprès des instances politiques et syndicales et la société civile de la région.

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