La JS annonce son adhésion à «Tajaddor et Incihar»

Adopté à l’unanimité par le CC du PPS

Le Bureau national de la Jeunesse socialiste (JS), réuni, samedi 14 décembre au siège national du Parti du progrès et du socialisme à Rabat, a fait part de sa haute appréciation des idées et des orientations contenues dans le  document «Tajaddor et Incihar», adopté le même jour par le Comité central du PPS, lors de sa cinquième session ordinaire.

Tout en réitérant sa fierté de l’école productive du parti et fidèle à son référentiel intellectuel et innovante pour s’adapter aux conditions objectives de la situation, le Bureau national de la JS indique dans un communiqué, rendu public à l’issue de cette réunion, avoir décidé de consacrer sa prochaine réunion à un seul point portant sur la mobilisation des sections locales et provinciales de l’organisation pour l’implémentation de la teneur dudit document.

Le Bureau national de la JS a d’autre part examiné un rapport présenté par le Secrétaire général de l’organisation sur la dernière réunion des membres du Bureau avec leurs homologues du Bureau exécutif de l’organisation de la Jeunesse istiqlalienne.

Au cours de cette réunion, les deux parties avaient examiné les moyens de coordination et de coopération entre les deux organisations dans le cadre de leur combat visant la défense des droits politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux des jeunes marocains. Elles ont passé aussi en revue l’action conjointe des deux organisations au niveau de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) et de International Union of Socialist Youth (IUSY).

L’apaisement passe par la libération des détenus d’opinion et des mouvements sociaux

Au plan national, la direction de la JS souligne la nécessité de donner des signaux forts d’apaisement pour dépasser la situation de marasme et de défiance qui prévaut sur le paysage politique à travers notamment la libération des détenus d’opinion et des mouvements sociaux dont en premier lieu ceux des Hiraks d’Al Hoceima et de Jerada et ce dans le but de redonner confiance aux jeunes.

En optant pour un traitement sécuritaire des manifestations à revendications sociales, approche somme toutes couteuse à l’image du pays aux niveaux politique et des droits humains, le gouvernement a montré son échec dans la gestion de ce dossier outre son incapacité de lancer des politiques publiques pour l’amélioration des conditions de vie des classes pauvres et vulnérables.

Le pays a besoin d’un nouveau contrat avec un souffle nouveau, rappelle le Bureau national, selon lequel l’amélioration de la situation des jeunes marocains doit être au centre des politiques publiques.

S’agissant du dossier des enseignants contractuels, le Bureau national de la JS renouvelle sa condamnation de la répression continue de leur mouvement pacifique et appelle à se pencher sérieusement sur la recherche d’une solution visant la satisfaction de leurs revendications légitimes.

Evoquant la loi de finances 2020, le Bureau national de la JS déplore le fait que cette loi n’a pas d’identité sociale et dénonce entre autres les dispositions de l’article 9, selon lequel les biens de l’Etat sont insaisissables.

Après avoir réitéré sa solidarité avec l’ensemble des forces des jeunes en lutte à travers le monde pour la liberté, la dignité, la justice sociale et la démocratie, dont en premier les jeunes palestiniens, le Bureau national s’est penché sur les préparatifs de la troisième session du bureau central de l’organisation.

MT

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