La Fisa rassure par rapport à la production et aux stocks des aliments

La Fédération Interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) se veut rassurante face aux à la crise liée au coronavirus qui a frappé de plein fouet plusieurs secteurs d’activité.

Dans un communiqué la fédération annonce aux aviculteurs que le secteur avicole dispose d’une capacité plus que suffisante pour assurer un approvisionnement normal et régulier du pays en viandes de volailles et en œufs de consommation durant les mois à venir et notamment durant le mois sacré de Ramadan. Le secteur dispose d’une capacité de production de près de 6,5millions de tonnes par an et la filière compte un stock des matières premières largement suffisant pour approvisionner les éleveurs de volailles.

La FISA tient, en effet,  dans le cadre des circonstances exceptionnelles  marquées par le Covid-19, à rassurer les aviculteurs sur le fait que le secteur avicole dispose d’une capacité plus que suffisante pour assurer un approvisionnement normal et régulier du marché. «Les  usines disposent d’une capacité de production estimée à plus de 6.5 millions de tonnes/an pour une production effective qui culmine à 4 millions de tonnes d’aliments pour animaux.

Les stocks des matières premières actuellement disponibles sont amplement suffisants pour approvisionner sereinement les élevages avicoles en aliments composés», note le communiqué.  Idem pour les accouveurs également sont en mesure d’approvisionner les élevages en poussins d’un jour des types: chair, ponte et dindonneaux.

Du côté des infrastructures d’abattage, la fédération confirme que les  abattoirs avicoles industriels qui dans les temps normaux fonctionnent en sous capacité, sont aujourd’hui à même de travailler pour répondre favorablement à une demande  exceptionnelle  pour couvrir les besoins de consommation  à l’échelle nationale.

Au niveau des conditions d’hygiènes et de désinfection, les représentants du secteur  avicole rappelle  que le secteur avicole, bien avant cette crise, est régit par des textes réglementaires, instituant les bonnes pratiques d’hygiène obligatoires (désinfection des bâtiments, principe de la marche en avant, vide sanitaire, …) et de traçabilité pour garantir, à tous les niveaux des productions la qualité et la salubrité requises pour les produits avicoles. L’ensemble des fermes bénéficient également d’un encadrement sanitaire assuré par un vétérinaire.

Et en guise de conclusion, la fédération  veut rassurer les aviculteurs que leurs élevages seront approvisionnés sereinement en poussins et en aliments composés dans les conditions habituelles de respect absolu en matière de quantité, qualité et de délais. A ce titre, elle exhorte tous les opérateurs à œuvrer ensemble pour assumer notre devoir national.

Fairouz El Mouden

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