Le Maroc de tous les espoirs!

La pandémie perdure dans les parages et oblige à l’internement des citoyens, à longueur de journée. Une occasion de parfaire les travaux inachevés qu’on n’a pas le temps de faire pendant les jours ouvrables ou scolaires et estudiantins.

Mais également, de donner libre cours à ses méditations et imaginations sur l’après Coronavirus pour bien meubler le temps vide. L’isolement s’impose de plus belle, en cette phase cruciale de la  crise. Certes, on s’ennuie, s’impatiente, s’inquiète parfois à voir les cas pleuvoir à flots dans les foyers du royaume. On s’alarme aussi, à force de s’apercevoir que le sort en outre-mer est beaucoup plus tragique. Toutefois, on s’arme de confiance et conviction qui s’installent plus que jamais, dans les esprits.

Il ne fait pas de doute que la présente épidémie aurait donc incité à réfléchir sur l’après Covid-19, tout en s’inspirant des leçons qu’on pourrait tirer de ses multiples effets. On se rendra compte de la nécessité capitale d’avoir un État fort qui s’appuie sur des piliers Publics solides et des affluents Privés actifs. Depuis longtemps, notre pays avait le mérite de soumettre les piédestaux de l’économie de base sous le contrôle de l’Etat, quoique l’initiative libérale n’ait pas perdu, pour autant, son impact dans l’évolution pluridisciplinaire du pays.

Il s’avère alors, extrêmement primordial de fortifier encore davantage ce choix décisif et y accorder toute la primauté absolue aux politiques publiques visant la prospérité, d’une manière franche et fondamentale, de l’élément humain, en particulier la santé et l’éducation.

Aujourd’hui, les deux services de l’Etat sont relégués au second plan, en dépit des efforts déployés, en tentatives de réformes vouées à l’échec. En effet, pour consolider cette notion de l’Etat à propos de laquelle notre pays a cumulé un bon parcours, il demeure inéluctable de solidifier et de démocratiser à voile et à vapeur, ses Institutions dont celle des partis politiques pour occuper une place de choix.

Or, à présent l’élite partisane est éperdument blasée par l’immixtion de force et la perception de dédain sur son sort, au point de les acculer à un registre avili et littéralement soumis. De ce fait, les forces vives de front et de médiation de la vie politique, à même de créer le climat de stabilité, ne sont, en fait que l’ombre d’elles mêmes, pour la plupart.

L’après Coronavirus n’admet plus ce mépris préjudiciable pour la vie politique et culturelle, alors que le bloc  institutionnel de la nation s’érige en un modèle de perfection, notamment la loi suprême.

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