La propagande algéro-polisarienne vise à perturber le développement socio-économique des provinces du Sud

Une visioconférence du Centre Sahara et Afrique

Les dernières propagandes menées par l’Algérie et le «Polisario» visent à perturber le processus de développement socio-économique dans les provinces du Sud du Royaume, ont souligné les participants à un débat par visioconférence.

Lors de cette rencontre initiée par le Centre Sahara et Afrique pour les études stratégiques et l’Association de la régionalisation avancée et de l’autonomie dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, les intervenants ont indiqué que cette campagne médiatique de désinformation et ces allégations fallacieuses ont pour objectifs de saper les efforts consentis par le Maroc dans les domaines politique, des droits de l’Homme et du développement dans les trois régions du Sahara marocain.

Ils ont également souligné que l’Algérie fuit ses responsabilités morale et politique dans l’affaire du Sahara, en prétendant ne pas être impliquée dans ce dossier, au moment même où elle multiplie les rencontres, les communiqués et les déclarations faisant fi du devoir de réserve envers une question soumise aux Nations unies, en plus de ses positions provocatrices contre les intérêts du Royaume.

Tout en adoptant la politique de la main tendue aux dirigeants algériens pour résoudre les différends par la négociation, le Maroc appelle la communauté internationale à engager toute la responsabilité d’Alger quant aux campagnes tendancieuses systématiques visant à porter préjudice au Royaume.

Le Maroc, qui se tourne vers l’avenir à travers des partenariats régionaux, n’a cessé d’appeler l’Algérie à instaurer un dialogue permanent pour normaliser les relations bilatérales, surmonter les différentes questions en suspens et relancer l’Union du Maghreb Arabe, en vue de renforcer la stabilité en Afrique, ont-ils poursuivi, notant que face à toutes ces initiatives du Royaume, l’Algérie persiste toujours dans le déni.

Le président du Centre Sahara et Afrique pour les études stratégiques, Abdelfattah El Fatihi, a affirmé que ces campagnes de propagande «ne sont qu’une réaction hostile au consensus national et au soutien croissant affiché par la communauté internationale à la position pertinente du Maroc axée sur les négociations pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain».

M. El Fatihi, également expert en questions du Sahel et du Sahara, a noté que «la nature des discours véhiculés et les parties d’où ils émanent, en plus des moyens adoptés, montrent bel et bien qu’il s’agit d’une propagande visant à décrédibiliser les acquis réalisés par le Maroc dans les provinces de Sud».

Le bilan désastreux des droits de l’Homme de l’Algérie, qui a déclenché cette campagne de propagande dépourvue de crédibilité, ne peut être comparé à celui du Maroc qui a réalisé des avancées indéniables en matière de promotion et de protection des droits humains au cours des dernières années, a-t-il relevé.

Pour sa part, le président de l’Association de la régionalisation avancée et de l’autonomie dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ahmed Slay a indiqué que l’Algérie se contredit elle-même dans ce dossier, étant donné qu’elle a toujours refusé le recensement de la population des camps de Tindouf ou de recevoir les émissaires de l’ONU pour les droits de l’Homme.

De même, il a salué le rôle des élus des régions Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab dans la supervision de la mise en œuvre des projets de développement censés faire de cette partie du territoire national un véritable pôle de développement économique aux niveaux régional et continental.

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