Raja Jeddaoui, la star du 7e art arabe n’est plus

Mohamed Nait Youssef

Une pyramide de la scène artistique et cinématographique arabe s’en est allée. En effet, la comédienne et actrice égyptienne, Raja Jeddaoui a passé larme à gauche, dimanche 05 juillet, après une lutte acharnée contre la maladie. Elle avait  82 ans. Testée positive de la Covid-19, l’actrice hospitalisée depuis mai dernier,  a tiré sa révérence après 43 jours de son atteinte au virus.

Née en septembre 1938, Jeddaoui  a passé son enfance avec sa tante,  la danseuse et actrice Tahya Karyouka qu’elle avait incarné dans le feuilleton ‘’ Cinderella’’ du réalisateur Samir Youssef.  La défunte a commencé sa carrière  dans le monde du mannequinat avant de se lancer dans le 7e art en dénichant  un rôle dans le film « Douaa al-kawrawan» ( l’Appel du courlis), sorti en 1959, du réalisateur scénariste, producteur et monteur égyptien Henri Barakat ayant  réuni une belle brochette d’acteurs dont Faten Hamama , Amina Rizk, Zahrat Al-oula, Abdel Alim Khattab et Ahmed Mazhar.

Infatigable et prolifique. Raja Jeddaoui, un visage familier aux yeux du public arabe, a laissé sa propre empreinte avec des rôles marquants dans les films entre autres «le prix de l’étrangeté», «l’éclat de tes yeux», «depuis 30 ans», «Taymour et Chafika».

Dans le milieu artistique, une amitié si forte et solide s’est tissée entre la défunte et la star du cinéma égyptien Adel Imam qui ont joué ensemble dans des films comme «Hanfy El Obaha»,  les séries « Les rêves de garçon oiseau», «Mondes cachés» et les pièces de théâtre « Sayed le servant», «le Leader» et bien. Sur le petit écran, elle a brillé de mille feux dans les feuilletons « Hend et le docteur Nouaman», «Tamer et Chawqiya», «la famille de Haj Metwali», «le jeu de l’oubli» qui a été diffusé pendant le mois de Ramadan.

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