Véritable site historique, riche en patrimoine

Adelli Moulay Lhoucine: le quartier des Habous, l’âme de Casablanca

Riche en histoires et traditions, le quartier des Habous offre une immersion totale dans le Casablanca d’antan et ce, grâce à l’abnégation et les efforts  de certains hommes et responsables locaux. A titre d’exemple, l’on cite le grand travail fait dans ce sens par un ex-député, conseiller Communal et 2ème vice Président de la Chambre d’Artisanat du Grand Casablanca., en l’occurrence Adelli Moulay Lhoucine.

Ce dernier a beaucoup fait pour hisser le secteur de l’artisanat toujours vers le haut, notamment au niveau de la métropole économique en général et ce lui du quartier des Habous en particulier. Ainsi, En se baladant dans ses étroites ruelles, bordées d’échoppes et de bazars, le temps semble s’être arrêté. Avec son architecture typiquement marocaine, le quartier des Habous est un havre de paix, où la sécurité et la propreté font bon ménage.

Baptisée, autrefois, la nouvelle médina, le quartier a été construit en répondant parfaitement au style d’une médina classique, en alliant tradition marocaine et règles d’urbanisme moderne. Ce qui fait d’elle un exemple unique en termes d’architecture.

Sis loin des rues bruyantes et animées des anciennes médinas, les Habous présentent une ambiance paisible et calme, une atmosphère empreinte de spiritualité. Elle vient bien sûr de la belle mosquée «Mohammadi», et des nombreux minuscules bureaux des adouls qui l’entourent, …  Parmi les autres patrimoines nichés en plein cœur des Habous, l’on trouve la renommée Association Dar Al Ala, dans un habitat traditionnel, dotée d’un étage supplémentaire et d’une verrière faisant entrer la lumière du jour entre les murs de l’édifice.

Les belles portes en bois de cèdre ont été décapées pour mettre en valeur leur travail minutieux de sculpture. Dans la salle des instruments, on découvre la vièle, la mandoline d’origine italienne, le luth andalou à quatre cordes et le luth oriental à cinq cordes ainsi que les percussions traditionnelles utilisées dans cette musique … Un peu plus loin, la rue des libraires avec ses belles arcades et ses nombreuses vitrines, offre à voir de magnifiques livres reliés, de précieuses enluminures et des exemples de calligraphie recherchée.

Selon ce grand professionnel du secteur de l’artisanat et de la gestion de la chose urbaine locale, ce rayonnement du quartier des Habous est le fruit de l’entente régnante entre différents commerçant s et associations et les habitants, avec en prime la propreté des lieux, la bonhomie des habitants, ainsi que la sécurité qui y règne de jour comme de nuit. A ce sujet, Moulay Lhoucine tient à rappeler que les autorités et les élus locaux veillent sur ce quartier et sur ses atouts touristiques et patrimoniaux, de manière à ce qu’il n perde rien de son éclat et de rayonnement dont la réputation est répandue à l’échelle internationale.

Concernant la bonne santé  de l’artisanat, Adelli Moulay Lhoucine évoque plusieurs facteurs, à savoir la diversité des produits proposés, la beauté de leur conception, les prix bien étudiés et ce, loin la spéculation et des surenchères. Concernant la diversité des produits proposés, il y a la tapisserie, la buanderie, le fer forgé, les habits traditionnels, poterie …, sont autant de sous secteurs qui déconcertent les visiteurs.

Juste derrière, il y a la rue Ibn Khaldoun, un véritable théâtre à ciel ouvert, avec tous les vendeurs de bijoux, djellabas et autres babouches. On y trouve de belles pièces de l’artisanat marocain traditionnel ou mis au goût du jour. Les magasins avec leurs objets colorés et entassés jusque sur le sol ressemblent à de véritables cavernes d’Ali Baba. Les couleurs sont chatoyantes, l’odeur du cuir omniprésente. Au bout de cette rue se trouve la place Moulay Youssef avec sa mosquée du même nom.

Ainsi, au sein de ce véritable labyrinthe qu’est la médina ou les Habous, riche de ses différents souks aux épices, aux olives, et de ses kissarias, les visiteurs oublient la fureur de la ville. Il convient de rappeler que les Habous est le quartier le plus sûr dans la métropole casablancaise. On n’y recense pratiquement jamais de délits de vol, d’agression ou autres forfaits du genre. Même les services de sécurité n’ont presque jamais à intervenir, puisque tout va à merveille tel un véritable havre de paix.

Passage obligé de ce beau quartier : la pâtisserie Bennis, spécialiste de la pâtisserie Marocaine depuis 1930, qui se niche dans une maison sans nom et dont les gâteaux marocains, cornes de gazelle, briouates et autres chhiwates sont réputés dans tout le pays. Et ce, sans oublier Zayna Resto, un passage incontournable pour les artistes et les touristes qui visitent le quartier. Quelques cafés disséminés dans le quartier des Habous permettent de souffler un peu autour d’un thé à la menthe ou d’un café noir corsé, pour savourer ces délicieuses gourmandises dans un quartier fait pour les adeptes de l’authenticité …

Comme le souligne si bien Moulay Lhoucine, que contrairement au cliché des grandes métropoles, le quartier des Habous a une âme et un patrimoine culturel et civilisationnel très spéciaux. Le quartier des Habous émerge tel un gardien du temple avec comme devise : Originalité, propreté et sécurité.

Abdeslam Khatib

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