Imane Robelin couronnée par «Les Lorientales 2020»

O.K

La 6ème édition du prix littéraire «Les Lorientales», consacrée à la littérature méditerranéenne a été attribué le samedi 24 Octobre à Imane Robelin pour son œuvre «Qui a tué Essabâr?».

L’œuvre de la jeune écrivaine franco-marocaine raconte comment dans le quartier de Hay El Hassani, à Casablanca, après la mort d’un vieux gardien d’immeuble, «Essabâr», un commissaire soupçonne un empoisonnement et cherche à établir les liens existant entre les habitants. «C’est un bouquin succulent, un mini-polar qui propose toute une fresque de Casablanca», raconte le président-fondateur de l’évènement Omar Taleb.

Habituellement, cet évènement littéraire se déroule au printemps, mais il a été remis pour cause de Covid. L’édition 2020 était présidée cette année par Jean-Luc Coatalem, journaliste et écrivain, connu pour son œuvre particulièrement ouverte sur le monde et distingué par de nombreux prix.

En effet, cinq livres finalistes avaient été retenus pour l’édition 2020. «Je ne reverrai plus le monde» (Actes Sud), d’Ahmet Altan, journaliste et écrivain turc actuellement emprisonné, «Egypte 51» (Editions Elyzad) de l’égypto-libanaise Yasmine Khlat, «Notre ailleurs» (Actes Sud) de la germano-saoudienne Rasha Khayat, «Ougarit » (éditions Inculte) du franco-libanais Camille Ammoun, et «Qui a tué Essabâr?» (Editions Henry) d’Imane Robelin.

Il est à noter que, l’association « Les Lorientales » qui organise ce prix est ancrée à Lorient dont la naissance, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, est étroitement liée à la Compagnie des Indes orientales, fondée par Colbert. Pour son président-fondateur Omar Taleb, «Les Lorientales» ont pour objectif de faire connaître les cultures, la musique et les traditions du monde oriental, de favoriser les échanges entre deux mondes si proches, indiquent les organisateurs.

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