Le chamamé argentin au Patrimoine immatériel de l’humanité

Musique

Le chamamé, à la fois musique et danse traditionnelle du nord de l’Argentine, a été inscrit mercredi à la liste du patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.

« Pour tous ceux qui aiment le chamamé, c’est un jour de fête et de joie », a salué le ministre argentin de la Culture, Tristan Bauer, dans un communiqué.

Le chamamé, dont les principaux instruments sont l’accordéon et la guitare, est typique des célébrations festives et religieuses de la province argentine de Corrientes (nord-est).

Cette musique populaire, sur laquelle on danse en couple, est née à la fin du XIXe siècle lorsque les influences amérindiennes guarani se sont mélangées aux polkas, mazurkas et valses des immigrés européens.
Elle est également jouée dans certaines régions frontalières du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay.

« Le chamamé porte un message de fraternité et d’intégration. Il nous unit dans une grande nation du chamamé avec des régions du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay. C’est un patrimoine vivant qui nous relie et nous indentifie », a salué Gabriel Romero, président de l’institut provincial de la culture de Corrientes.

Les musiciens Raul Barboza, Ramona Galarza, Chango Spasiuk, Teresa Parodi, Peteco Carabajal, Antonio Tarrago Ross, sont parmi les représentants les plus connus du chamamé.

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