Samir Berroho , le candidat qui porte la ville de détroit dans son cœur

Circonscription législative de Tanger-Assilah

«Ma candidature n’est pas un acte fortuit, loin s’en faut. Elle émane plutôt d’une profonde conviction, celle de porter haut et fort les revendications des citoyens et  de servir, par conséquent, ma ville bien-aimée », déclare-il à Al Bayane.

Il faut dire que « l’enfant gâté de Tanger », comme le  surnomme affectueusement  beaucoup de Tangérois, est réputé pour son intégrité et sa probité, sans omettre  son amour incommensurable pour sa ville natale.

En fait, tous ceux qui l’ont côtoyé, le décrivent comme un homme généreux, courageux, voire  jusqu’au-boutiste,  déterminé à aller jusqu’au bout.

Homme des valeurs, doté d’une volonté inlassable et d’un esprit combatif, Samir Berroho compte à son actif une longue et riche carrière politique. D’ailleurs, ses actions militantes en faveur de la population locale lui ont valu une grande notoriété auprès des habitants de la ville de détroit.

Tel qu’en témoigne son parcours,  Samir Berroho a présidé l’arrondissement de Souani. Il n’a jamais profité de son statut pour s’adonner à des pratiques douteuses, comme l’affirment plusieurs gens de son quartier. 

Qui plus est, il fut aussi le plus jeune  vice-maire au Maroc en 2003 et membre de la région de Tanger-Tétouan avant que le diabète ne le contraigne à se retirer de la vie politique après  avoir subi une amputation chirurgicale du pied droit.

Le vote, un acte de citoyenneté

Cependant, cette expédience douloureuse qu’il a vécue, n’a en rien entamé son mental d’acier. Rappelons aussi que  Samir Berreho est aussi un homme féru de sport.   Pour la petite histoire, il a occupé pour un bon moment le poste de président de l’Ittihad Sportif de Tanger, section basket-ball.  

Le mandataire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) dans la circonscription législative de Tanger-Assilah et tête de liste dans l’arrondissement Souani, souligne que « l’action politique est synonyme d’un combat quotidien,  interminable, ayant pour finalité l’amélioration de  la situation des citoyens, point barre. »  Et ce n’est pas tout, étant donné que notre interlocuteur  met l’accent sur le fait que « l’acteur politique, notamment l’élu, doit toujours faire preuve de sérieux et de patriotisme.  Cela étant, « l’action politique nécessite un référentiel de l’éthique tout en faisant preuve d’un sens de communication, » note-t-il avec insistance. 

Titulaire d’un diplôme supérieur approfondi en droit privé (DESA), le candidat du Parti du Livre s’assigne comme objectif, de faire entendre la voix de toutes les personnes en situation de handicap au cas où il serait élu.  « Je m’engage devant les citoyens à défendre acharnement ce dossier au sein de l’institution législative  », affirme-t-il.

S’agissant de ceux qui n’ont nullement l’intention de participer à l’opération électorale,  Samir Berroho est on ne peut plus clair : «  l’abstentionnisme ne fait que favoriser les créatures politiques. » Autrement dit, « le vote est un acte de citoyenneté par excellence », martèle-t-il.

En attendant le 8 septembre, le candidat du PPS a de fortes chances de remporter cette bataille électorale. Son élection resterait certainement dans les annales de l’histoire politique du Maroc moderne, en tant que première personne en situation de handicap, député au Parlement.

Khalid Darfaf    

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