Les droits de douane suspendus à partir du 1er novembre

Céréales

Le gouvernement veut garantir la stabilité des prix des céréales. Un prix de référence de la farine a été fixé au préalable et les droits de douane appliqués sur l’importation du blé seront suspendus à partir du 1er novembre prochain.  Un mécanisme de compensation à l’importation du blé tendre a été également mise en place dans le cadre des mesures dites proactives. 

Le nouveau  ministre de l’agriculture a explicité dans le cadre d’une réponse à une question orale consacrée à la nouvelle campagne agricole que l’ensemble des mesures  proactives qui consistent en la suspension des droits de douane appliqués à l’importation du blé à partir du 1er novembre prochain afin d’assurer l’approvisionnement du marché national et la mise en place d’un mécanisme de compensation à l’importation du blé tendre, le cas échéant, sur la base d’un prix minimum de référence, afin de préserver la stabilité des prix de la farine.

 Il a précisé que la pandémie de la Covid-19 continue d’impacter plusieurs secteurs et activités, affectant ainsi de manière négative les marchés internationaux et entraînant une augmentation des prix de plusieurs produits utilisés dans la fabrication d’intrants agricoles (semences, engrais et pesticides), ainsi que du coût de certains services, notamment le fret.

Les bons résultats enregistrés dans les différentes filières de production et la récolte exceptionnelle de céréales réalisée l’année dernière ont permis la poursuite de l’approvisionnement du marché national dans de bonnes conditions et la préservation de la tendance positive des exportations agricoles vers les différents marchés internationaux, a fait observer Sadiki.

S’agissant du marché intérieur, le ministre a souligné l’état satisfaisant d’approvisionnement des marchés en produits agricoles et alimentaires de base, notant que les prix de certains produits peuvent connaître des fluctuations normales.

Il a, par ailleurs, attribué la hausse relative des prix de certains produits alimentaires industriels, tels que l’huile de table, à l’augmentation des prix des matières premières sur les marchés internationaux.

Toutefois, il a fait constater que l’amélioration des réserves de fourrage ont permis la baisse des prix des aliments de bétail, engendrant ainsi un impact positif sur les activités de production animale et les revenus des éleveurs, notamment en début de la campagne agricole.

En relation avec le marché mondial, la hausse des prix des céréales et des matières premières au niveau international est la conséquence, selon le ministre, du lancement simultané des plans de relance économique, de la hausse de la demande mondiale sur les matières premières, ainsi que des prix de l’énergie, qui a entraîné une augmentation des coûts du transport, du fret et de la production, outre les mauvaises conditions météorologiques dans certaines régions du monde qui ont fait chuter la production destinée à l’exportation.

S’agissant des exportations marocaines, Sadiki a indiqué que le volume des exportations des fruits et légumes a atteint deux millions de tonnes au cours de la dernière campagne, soit une augmentation de 6% par rapport à une année auparavant.

Et de préciser que les exportations de la saison 2021-2022 ont débuté le mois dernier et font l’objet d’un suivi minutieux, soulignant que les conditions agricoles du lancement de cette campagne ressemblent à celles de la saison écoulée.

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