La dose de rappel ramenée à quatre mois

Covid-19

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mercredi, un nouveau calendrier de la dose de rappel contre Covid-19, réduisant à quatre mois la période la séparant du dernier vaccin.

Ainsi, seront concernées par la dose de rappel les personnes ayant reçu la deuxième dose et celles ayant reçu une première dose du vaccin Johnson depuis quatre mois, précise le ministère dans un communiqué.

Les personnes concernées par la dose de rappel, accessible dans l’ensemble des centres de vaccination sans restriction de lieu de résidence, recevront un SMS du 1717, affirme la même source.

Cette décision est prise sur recommandation du Comité scientifique national de vaccination anti covid-19, dans le cadre des efforts de lutte contre le variant Omicron à travers l’accélération du processus de vaccination à la dose de rappel, souligne-t-on.

Attirant à nouveau l’attention sur le risque très probable de rechute épidémiologique, vu la multiplication des clusters familiaux en particulier, le ministère insiste auprès des citoyens pour qu’ils reçoivent leurs vaccins, tout en respectant les mesures préventives individuelles et collectives.

Himdi ,  une meilleure protection

Le raccourcissement de deux mois, entre les deuxième et troisième doses du vaccin contre le coronavirus, offre une meilleure protection à l’individu et permet de mieux faire face au nouveau variant Omicron, a indiqué le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Himdi. La troisième dose, également appelée « dose booster », est un moyen médical pour protéger la vie humaine ainsi que le système de santé, a-t-il expliqué, relevant qu’avec l’émergence du variant Omicron, deux doses du vaccin contre la covid-19 restent insuffisantes. Il est actuellement considéré que la troisième dose du vaccin, qui a déjà démontré sa très haute efficacité face au variant Delta, est une bonne réponse pour booster l’immunité individuelle, a-t-il affirmé. M. Himdi a fait savoir à cet égard qu’avec deux doses du vaccin, l’individu bénéficie de presque 30% de protection face à l’infection et de 70% pour éviter les formes graves de la maladie, ainsi que les décès.

Mettant en avant la disponibilité en suffisance des vaccins au Maroc, il a relevé que les personnes triplement vaccinées sont protégées à 75% contre l’infection due au coronavirus et à plus de 90% contre les formes graves et le risque de décès. C’est ainsi, a-t-il poursuivi, que le raccourcissement entre la deuxième dose et la dose booster est un moyen efficace pour se prémunir contre le variant Omicron. « Les récentes études ont démontré la sécurité de ce raccourcissement », a-t-il encore dit.

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