Clôture du Projet Sala Doc
A l’occasion de la clôture de la deuxième édition du programme « Sala Doc » réalisée grâce au soutien de l’Institut Français du Maroc et de la Délégation Générale de la Wallonie-Bruxelles à Rabat, une projection en ligne des court-métrages documentaires lauréats de cette deuxième édition aura lieu sur le site web de Sala Doc (www.saladoc.org/les-films) et en présentiel au Hiba Lab, le samedi 29 janvier. Les films seront disponibles en ligne pendant 48 heures.
«Le projet «Sala Doc» est un programme de formation à l’écriture et réalisation de courts-métrages documentaires de création. Il a pour objectif de former et accompagner des jeunes de la ville de Salé à la réalisation d’une première œuvre documentaire, afin de mettre en lumière leurs regards intimes et pluriels sur la ville. Ceci, afin de leur permettre d’explorer et traduire en images leur environnement quotidien, les défis ou changements qu’ils expérimentent de manière poétique ou directe, tout en ayant l’opportunité de bénéficier d’un accompagnement de professionnels internationaux du documentaire. », soulignent les organisateurs dans un communiqué de presse. Cette année, précise la même source, les formateurs Sarah Francis (Liban), Amine Hattou (Algérie), Clara Cambadélis (Belgique) et Hasnae El Ouarga (Maroc) ont pris part à cette édition. «Sala Doc » bénéficie actuellement du programme régional « Safir », à ce titre, il est accompagné au sein de l’incubateur de projets à impacts sociaux et environnementaux marocain Bidaya.
Les courts-métrages de cette deuxième édition s’inscrivent dans la continuité de ceux de la première édition pilote, tout en enrichissant les thèmes et histoires racontées. Ils couvrent des thématiques diverses, que ce soit en termes de changements historiques et sociaux, de mémoire des habitants ou de récits et vécus féminins et familiaux, ajoutent les initiateurs du projet artistique. Ce sont des films singuliers qui sont le reflet d’une expérience dans et de la ville. Face au passé mythique, idéalisé de la ville, ils et elles prennent un parti pris personnel et ancré pour raconter Salé au présent.