Le simple complexe dans «La valse de la vie» de Fatima Limni

Vient de paraître 

Aziz Laafou

Débutante professionnelle, Fatima Limni ne cesse de surprendre ses lecteurs par des genres littéraires divers.  Après «une famille au temps de facebook», recueil de nouvelles dédié aux enfants, cette fois-ci il s’agit d’un recueil de poèmes  intitulé : «la valse de la vie » ou «Raqsatou al hayat». De taille moyenne, cette œuvre poétique s’étale sur 48 pages et abrite 21 poèmes. La page d’entrée illustrée par une toile de l’auteur elle-même, qui ajoute à sa vocation une plume d’artiste plasticienne.  Fatima Limni et par cette image de couverture, elle récapitule le contenu de son recueil par cette danse fantomatique exhibée par la silhouette  d’une danseuse loin de chez nous, issue des derviches turques la transe de l’âme, aux couleurs claires symboles d’un avenir, malgré qu’inconnu et incertain, elle brille par son blanc et bleu,  couleurs de pureté et de ciel bien dégagé, plein de bonheur et sanctionné par un avenir jonché d’amour et de réussites. 

La poétesse a entamé cette œuvre par un poème dédié à l’âme  de son père, en «zajal» marocain, dont elle cite les bienfaits d’un père qui n’avait ménagé aucun effort pour faire d’elle ce qu’elle est aujourd’hui.

Le recueil de la poétesse Fatima Limni est une exaltation de sentiments, de tendresse, d’amour qui pouvait être un vécu biographique de l’écrivaine qui voyage parfois au-delà du réel pour se poser tant de questions sur des disparitions subites, des absences tirées en longueur et des petits malentendus qui assaisonnent toute relation entre amis sans avoir à la faire dissiper ou juguler.

Fatima Limni a bien profité de son confinement pour donner aux lecteurs un plat poétique bien gras et bien appétissant et qui vaut bien le détour.

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