Lancement de la 1ère édition des AfricaTech Awards

Pour révéler la prochaine génération d’innovateurs africains

Viva Technology et la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale ont annoncé, lundi, un appel à candidature pour la première édition des AfricaTech Awards, une initiative panafricaine visant à reconnaître et soutenir les start-ups les plus innovantes sur le continent.

Les AfricaTech Awards récompenseront les start-ups africaines qui favorisent l’innovation et suscitent un impact sur le développement dans trois secteurs principaux : la climate tech, la health tech et la fintech, indiquent Viva Technology et de la IFC dans un communiqué.

« Les start-ups participantes ont jusqu’au 25 mars 2022 pour soumettre leur candidature. Fort du soutien de Viva Technology et d’IFC, un panel d’experts sectoriels de notre partenaire Deloitte présélectionnera les 45 candidats les plus prometteurs », précise-t-on de même source.
Les lauréats de chaque catégorie seront annoncés lors de l’édition 2022 de Viva Technology, qui aura lieu du 15 au 18 juin à Paris et en ligne.

Chacun des trois gagnants bénéficiera d’une visibilité accrue et d’un accès aux réseaux fournis par Viva Technology et l’IFC, avec notamment des rencontres individuelles avec des dirigeants et des cadres supérieurs de l’industrie technologique.

« Nous avons été impressionnés par la qualité des innovations africaines lors de nos différents roadshows sur place et à l’occasion de nos rencontres avec plus de 1000 start-ups africaines qui ont déjà participés à VivaTech », ont souligné les co-présidents de Viva Technology, Maurice Lévy et Pierre Louette ainsi que la directrice générale Julie Ranty.
« Avec les AfricaTech Awards, notre objectif est de renforcer la visibilité des écosystèmes d’innovation africains et de créer des opportunités pour les entrepreneurs africains sur les marchés internationaux », ont-ils ajouté.
Viva Technology est l’événement start-up et tech numéro 1 en Europe, il est reconnu dans le monde entier comme un puissant catalyseur de la transformation des entreprises, de la croissance des start-ups et de l’innovation pour le bien commun.

Depuis 2017, VivaTech réunit à Paris les plus grands chefs d’entreprise, startups, investisseurs, chercheurs et penseurs du monde pour une expérience unique alliant inspiration, networking et vitrine de l’innovation. À partir de l’édition 2021, VivaTech s’est enrichie d’une plateforme digitale qui relie une communauté mondiale d’innovateurs.
L’entrepreneuriat est un moteur essentiel de la croissance économique en Afrique car il favorise la compétitivité et encourage la création d’emplois, en particulier chez les jeunes.

Selon le rapport de Briter Bridges, les investissements dans les start-ups africaines ont atteint 4,9 milliards de dollars en 2021, ce qui marque une augmentation significative par rapport aux 2,4 milliards de dollars investis en 2020.
Malgré un intérêt accru de la part des investisseurs, cette somme ne représente qu’une fraction du financement dont ont bénéficié les start-ups dans d’autres régions du monde, note le communiqué.
En 2021, par exemple, plus de 100 milliards de dollars ont été investis dans des start-ups européennes et près de 330 milliards de dollars dans des start-ups d’Amérique du Nord. En outre, le manque d’infrastructures et de réglementations adéquates constituent souvent des défis supplémentaires à l’expansion des start-ups à travers l’Afrique.

« L’Afrique regorge de solutions technologiques innovantes qui peuvent contribuer à lutter contre le changement climatique, à promouvoir la sécurité alimentaire et à faciliter l’inclusion financière », a déclaré Makhtar Diop, Directeur général d’IFC, cité dans le communiqué.
« Pourtant, plus de 80 % des start-ups africaines font état de difficultés d’accès aux financements. Des initiatives comme les AfricaTech Awards, qui réunissent entrepreneurs, gouvernements et investisseurs, sont essentielles pour mobiliser les ressources et le soutien dont les start-ups ont besoin afin de passer à l’échelle sur le continent et au-delà », a-t-il ajouté.

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle mène des opérations dans plus d’une centaine de pays, consacrant son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d’opportunités dans les pays en développement.

Au cours de l’exercice 21, IFC a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars en faveur de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée alors que les économies font face aux répercussions de de la pandémie de COVID-19.

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