«3ari» nouveau single de Manal

Un cri d’alarme contre les violences subies par les femmes

Le dernier clip «3ari» de la chanteuse marocaine Manal Benchlikha, frôle un million de vues une semaine après son lancement sur YouTube. Un nombre qui doit sûrement faire plaisir à l’artiste qui ne manque pas de devoir une fière chandelle sur sa page officielle Instagram à «toute personne qui a rendu ce projet possible».

Les paroles et la composition sont conçues par ses soins pour un arrangement de Bench and Guess. Y collaborent également son manager, Monir Maarouf ainsi que le réalisateur Farid EL Malki.

A propos de cette œuvre, elle indique, sur le même réseau social : «Il est temps de parler plus fort!». Tel qu’elle le détaille, ce single «est un cri d’alarme pour mettre le doigt à nouveau sur les violences subies par les femmes». Dans ce morceau, lancé à l’occasion de la journée mondiale de la femme, elle raconte «l’histoire d’une femme ayant souffert d’adultère, de trahison et de violence». Dans ce sens, la chanteuse estime que «la violence à l’égard des femmes est un sujet qui, au-delà de la célébration de leur journée internationale, s’impose de par ses répercussions psychologiques sur la femme, les enfants et la sociétés surtout que les chiffres au Maroc sont alarmants».

A cet égard, elle rappelle que la victime peut être une proche ou amie si ce n’est pas une mère ou sœur et que la violence est soit verbale, soit matérielle et économique ou encore psychologique. Le tout en révélant que «la majorité préfère se taire à cause de leur crainte du regard de la famille et la société».

Quant au clip, il met en lumière, tel que l’exprime la chanteuse, «cinq cas de femmes réellement violentées selon leur différence d’âge et de niveau social». «Le vidéoclip aborde également du mariage des mineures, notamment dans les zones rurales où l’enfance est violée », explicite-t-elle.

Outre «3ari», l’artiste a récemment lancé un album intitulé «360». Dans cet opus, elle remonte à ses racines et origines marocaines. Elle y évalue également sa vie de femme marocaine libre dans une société moderne. Une œuvre dans laquelle elle traite de « différents sujets que la société préfère taire». De quoi abonder dans le sens du nouveau tube de l’artiste qui a au compteur d’autres singles à l’instar de «Niya» (Naïve). Elle a aussi collaboré avec d’autres interprètes comme le Marocain El Grande Toto, de son vrai nom, Taha Fahssi, dans «Slay». Une bonne collaboration.

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