Les malheurs de l’incendie

En cette période estivale, le péril incendiaire  menace le peuple campagnard, épars le long des douard relevant de la préfecture d’Agadir Ida Outanane. On se souviendra, il y quelques années, du fléau ravageur qui avait frappé ces communes rurales, notamment Ameskroud, Imouzzer, Tiqqi, Tadrart, Idmine… Le bilan des pertes en matière de végétations productrice et protectrice était lourd. Cette année encore, la canicule torride provoquait des dégâts dans le nord et l’est du royaume, en particulier. La fournaise ne fait, en vérité que commencer, car on est encore à l’antichambre de l’avant-étuve aoûtienne. On s’attendra donc, comme à l’accoutumée, a des vagues tonitruantes de chaleur dont séviraient l’homme et le cheptel, en plus des souffles de déshydratation du fait de pénurie des ressources hydriques qui sévit dans ces contrées assoiffées. Fesant à cet de fait qui semble imminamment menaçant, il est impératif de mettre en place un comité de veille dont font partie toutes les institutions publiques et les instances élues concernées, sous la houlette de l’Autorité locales, en vue d’anticiper sur les éventuels désagréments qui pourraient se produire. Dès l’apparition des premières prémices de la détresse, les départements en question, ainsi que les services et habitants de ces patelins éparpillés sont amenés à se mobiliser, à brides abattus, pour venir à bout des feux en raison de la vitesse de leur prolifération dans les arbres et les herbacées sèches. Les efforts d’extinction par multiples moyens à portée de main, d’autant plus que les accès ne sont pas toujours disponibles et rendent difficiles les opérations de maîtrise et de sauvegarde aux meilleurs délais. Se sont poursuivis sans relâche, pour atteindre des niveaux relativement rassurants, a croire les mêmes sources. De surcroît, l’ampleur de l’épreuve à proximité des habitations en chaume et en matières aisément inflammables, nécessitent un haut niveau de savoir, de matériel et de bravoure, afin d’éviter toute nonchalance et de carbonisation des espèces végétales qui constituent des fondements essentiels à la vie des concitoyens, tels le thuya, l’arganier, le caroubier, le chêne, le chataignier…Il convient de rapporter que les opérations d’abrogation de feux se devraient de tenir en compte les sens éoliens pour mieux éteindre dans des lieux fort accidentés, avec suffisamment des agents de protection civile, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires, du haut commissariat des eaux et forêts et de la lutte contre la désertification, des autorités locales et des bénévoles parmi les populations de ces contrées sinueuses. Mais, la vigilance se devra d’être de mise contre d’éventuelles récidives du cataclysme naturel qui dévaste le couvert végétal d’une région riche en flore rarissime.

Étiquettes
Top