Sur le vif

Mohamed Nait Youssef

L’été bat son plein. Les plages et les villes côtières sont archicombles. C’est le temps d’une baignade, d’une bronzette, du repos, mais aussi d’une lecture estivale sous le soleil  et devant les vagues.

Il y a quelques années déjà, les bibliothèques s’invitent sur les plages et les livres s’ouvrent sur de nouveaux espaces, loin surtout des quatre murs du béton et des lieux habituels, où on avait l’habitude de lire ou de feuilleter un bouquin.

En effet, c’est à l’initiative de la société civile ou encore des institutions, que des bibliothèques de plage ont vu le jour dans plusieurs stations balnéaires pour le grand bonheur des estivants et des vacanciers. À la magnifique plage de Dalia, où la mer est calme et d’un bleu azur, ou encore à Skhirat, à Fnideq, à El Jadida, à Agadir et d’autres villes du royaume, des bibliothèques temporaires sont ouvertes au grand public pendant l’été.

Certes, ces initiatives donnant le goût de la lecture sont à saluer vu leur importance dans la promotion du livre et la divulgation de la culture.

Ces espaces aménagés où les livres sont  mis à la disposition des adultes et des enfants doivent être aussi adaptés à la lecture de plage.

 L’animation doit été également au rendez-vous à travers des ateliers créatifs, des récitals poétiques, lecture de conte afin de rendre ces lieux vivants et attirants.

Par ailleurs, ces initiatives qu’il faudrait naturellement multiplier dans plusieurs plages doivent être portées et soutenues par les collectivités, les conseils régionaux et provinciaux, le ministère de tutelle, la société civile et tous les acteurs concernés.

Nos entreprises, dites citoyennes, doivent donner l’exemple en investissant davantage dans la promotion de ce genre projet en s’inspirant de l’expérience de la société bulgare Makmebel, fabricante de meubles, qui a été à l’origine de la création de Albena, la bibliothèque de la plus grande bibliothèque de plage au monde, en Bulgarie. Bonnes vacances à tous et à toutes.