Présentation à Fès de la pièce théâtrale « les Chaises »

Une œuvre de l’Association « Babel pour la Culture et l’Art »

L’Association « Babel pour la Culture et l’Art » a présenté, mardi à Fès, sa nouvelle pièce de théâtre « Al Karassi » (Les Chaises) et ce, dans le cadre d’une tournée de la troupe dans la région Fès-Meknès, avec le soutien du Ministère de la Jeunesse, la Culture et la Communication – Secteur de la Culture.

La tournée de Cette troupe avec cette pièce qui relève du théâtre de l’absurde, un courant théâtral apparu au XXᵉ siècle qui se caractérise par une rupture totale avec des genres plus classiques tels que la tragédie, la comédie ou la tragi-comédie, a débuté à Meknès, en faisant escale à El Hajeb et Fès, et devrait s’achever à Taza.

La pièce est une adaptation théâtrale par l’acteur, dramaturge et metteur en scène, Tayeb Seddiki de l’oeuvre de l’écrivain français Eugène Ionesco. Mise en scène par Aziz El Hakem, la pièce raconte le vide effrayant que vivent deux personnages, qui attendent l’arrivée de visiteurs mais en vain.
Dans cette longue attente, beaucoup de choses se passent à travers lesquelles les deux personnages se remémorent leurs beaux souvenirs, en poursuivant leur quête pour réaliser leur rêve qui n’est en fin de compte qu’une illusion.

Dans une déclaration à M24, chaine d’information en continu de la MAP, le metteur en scène de la pièce, Aziz Al Hakem a indiqué que lorsque le dramaturge de Eugène Ionesco a écrit cette œuvre au début des années 1950, il voulait transmettre le message suivant « il n’y a pas de temps pour parler, car la guerre a détruit tout, elle a détruit les rêves et les ambitions de l’homme, mais aussi son existence en le jetons dans le vide ».

Il a souligné que le dramaturge feu Tayeb Saddiki « n’a pas fait qu’adapter le travail de Ionesco mais il l’a marocanisé, d’autant plus que la pièce dégage cette touche de Saddiki connu pour son penchant pour l’ironie et l’absurde ».
La pièce a été interprétée par les acteurs Hala Lahlou, Hassan Bouanane et Aziz Al Hakim. La scénographie a été l’œuvre de Abdessamad Al Kaouakibi.

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