L’autre allure du congrès

Les progressistes en conclave

Karim Ben Amar

Le onzième Congrès national du Parti du progrès et du socialisme (PPS) s’est tenu du 11 au 13 novembre à Bouznika. Ces journées studieuses sont aussi l’occasion pour les camarades venus des douze régions du Royaume de se retrouver. Le conclave qui s’est déroulé au complexe Moulay Rachid a aussi été rythmé par les chants et slogans engagés et engageants des congressistes qui ont répondu à l’appel du parti et de la patrie. Immersion.   

Le complexe Moulay Rachid de Bouznika a accueilli du 11 au 13 novembre les militantes et militants du Parti du livre. Impatients de se retrouver enfin, les congressistes ont commencé à investir les lieux dès les premières heures de la matinée du vendredi.

Venus des douze régions du Royaume, les retrouvailles des camarades se sont faites dans une ambiance joviale et festive. Entre les embrassades, accolades et remémorations des souvenirs des Congrès précédents, le moral des camarades était au beau fixe.

Les différents accents de la darija, de l’amazigh et du hassani ont aussi ambiancé ce onzième congrès. Tous les recoins du Maroc étaient donc dûment représentés. Au grand bonheur des militantes et militants, certains camarades ont fait parvenir des instruments de musique prisés dans leurs régions respectives.

A l’approche d’un groupe de militants, on pouvait deviner la région d’origine de ce dernier par le biais de l’instrument, de la musique et du chant interprété. Ce haut évènement de militantisme, a également été pour les camarades, l’occasion de faire connaissance avec les nouveaux venus.

Entre conseils et indications, les anciens militants et les nouveaux ont longuement discuté des différents combats menés par le PPS pour un progrès social palpable.

L’heure des repas quant à eux étaient un prolongement des travaux du onzième Congrès, puisque l’engagement des militants ne s’y arrêtait pas. Certains anciens camarades empreints d’un devoir de partage, ont même oublié de profiter du repas pour continuer à former les nouveaux arrivants aux principes et fondements du PPS. « C’est aussi cela notre devoir, indiquer le chemin aux jeunes pour qu’ils restent toujours fidèles à notre Parti militant », a déclaré à l’équipe d’Al Bayane, un camarde qui a plus de 30 ans de vie partisane ».

Une fois la nuit tombée, l’ambiance festive continue jusqu’à tard dans la nuit. D’après les camarades, « cela fait assez longtemps que nous ne nous sommes pas retrouvés. « De plus, un Congrès est fait pour tout sauf dormir », a souligné une camarde le sourire aux lèvres.

En revanche, le dimanche, jour de départ des congressistes, bien qu’ensoleillé, la tristesse était visible sur les visages. Mais comme l’a si bien dit une camarde, « nous nous séparons avec le sentiment du devoir accompli puisque les congressistes ont fait réussir ce onzième Congrès ». Et d’ajouter, «  nous nous séparons certes, mais c’est pour mieux nous retrouver ».

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