La Croisée des Chemins dévoile ses nouveautés

28e édition du SIEL

Pour cette 28e édition du Salon International de l’Édition et du Livre (SIEL) qui se déroulera à Rabat du 02 au 11 juin 2023, La Croisée des Chemins présente cinquante nouveaux titres pour tous les goûts : beaux livres, essais et romans !  Au SIEL, La Croisée des Chemins propose  ses nouveautés, notamment des romans, nouvelles et récits. La fiction sera bel et bien servie aux amoureux de la littérature.

«Presque», premier roman de Khaoula Assebab Benomar

Presque, de Khaoula Assebab Benomar, est un récit où les personnages principaux ne sont qu’un simple moyen de transport de tant d’idées, vitales aujourd’hui pour la survie de notre société. Finalement, cela aurait pu être une autre temporalité, d’autres parcours, une autre narration. Les messages, les coups de gueule, les analyses et les prises de conscience auront été les mêmes… Ou presque !

«Effacer»,  nouveau roman de Loubna Serraj

Après son premier roman, Pourvu qu’il soit de bonne humeur (2020), lauréat du Prix Orange du Livre en Afrique, Loubna Serraj publie Effacer. Elle y aborde l’effacement dans ses multiples dimensions, dans l’abandon, dans le déni d’identité ou dans l’oubli… Peur ? Conformisme ? Lâcheté ? Désamour ? Peu importe les raisons, effacer est peut-être aussi inéluctable que résister.  

« Le voyage en clair-obscur » de Meriem Hadj Hamou

C’est un voyage en clair-obscur, où toutes les nuances ont leur place et où les sentiments se bousculent ou se délitent, que ce recueil de nouvelles vous propose à travers la plume poétique de Meriem Hadj Hamou. L’amour, fut-il contrarié, la tristesse, fut-elle complice, la trahison, fut-elle colorée, la mélancolie, fut-elle douce, la passion, fut-elle éphémère… Autant d’émotions qui vous bercent en toute légèreté ou vous projettent dans le tragique. Huit nouvelles. Huit destins. Huit fragments. De vies. De pensées. De singularités. D’espace. De temps.

« Les Châtrés » de Mohamed Kohen

Est-ce la fin de la race humaine ? Ce roman, de Mohamed Kohen, montre un duel entre l’homme et la nature qui interroge sur la capacité des hommes à transcender les défis qui se posent et s’opposent à lui et pose la question morale de l’innovation pour l’innovation, du projet transhumain, de l’intelligence artificielle et l’interaction entre l’homme hybridé par la machine, et du coup déshumanisé, et le robot conscient de sa conscience.

 « Néfertiti lave plus blanc » d’Ahmed Tazi

Pour se désennuyer et faire un peu d’argent, Omar qui ne s’accomplissait pas dans son travail à l’administration, investit dans une laverie appelée pompeusement Néfertiti, pas loin du Manoir, un atelier où il s’était lié d’amitié avec des peintres ayant pignon sur rue, non loin également du bar Casablanca où il rencontrait les habitués et du Koutoubia fréquenté par les musiciens et les chanteurs de la radio d’à côté, devenus de véritables copains. Ce roman d’Ahmed Tazi évoque, entre autres, la force de l’amitié.

« Petites mythologies marocaines » de Najib Refaïf

De ces mythes, qualifiés simplement de « petits » par l’auteur, Najib Refaïf se plaît à nous dévoiler le sens éminemment anthropologique, communément mimétique, ou tristement bigot, sans rater l’occasion d’habiller pour l’hiver les formes les plus éculées de traditionalisme dont notre société s’embarrasse parfois. Enfin et surtout, la lecture de ces petits mythes marocains relève autant du plaisir du texte que du texte de plaisir. Les amoureux du beau style et de l’érudition comme ceux des jeux de mots cocasses et du calembour facétieux y trouveront sans peine leur bonheur.

« Sur le chemin de l’inattendu » de Meryem Laslami

Ali, jeune homme passionné et romantique, vit une relation sentimentale avec Sabrine, sa voisine depuis l’enfance. Un jour, une incompréhension mystérieuse vient rompre l’harmonie que Sabrine et Ali avaient su créer. Au fil des pages, Meryem Laslami confronte l’amour inconditionnel à l’orgueil. La vérité bouleversante vacille entre colère, tristesse et nostalgie obsessionnelle qui fait presque oublier le mal. Peut-on, grâce aux souvenirs, rattraper les erreurs de l’autre qui trébuche ? L’amour peut-il subsister lorsque la dignité de l’autre est touchée? Tenter d’oublier n’est qu’une autre façon d’aimer.

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