Un joyau scintille dans le firmament récréatif

Jardin Olhao d’Agadir

Saoudi El Amalki

Le plus frappant dans ce projet Royal de la capitale du Souss qu’est le PDU, c’est bel et bien la diversité des édifices conçus dans les exigences de la qualité et l’excellence. Au côté des exécutions à caractère économique et investissemental, les pôles culturel et récréatif occupent donc une place de choix, un  peu partout en ville.

Une option géniale si l’on sait que l’aspect relevant de l’âme du citoyen est aussi vital que celui relatif au physique. Autrement dit, les côtés matériel et immatériel sont censés aller de pair pour une évolution saine des individus, dès leurs bas âges.

Dans cette approche judicieuse, le béton n’est pas nécessairement primordial tel qu’il a été priorisé auparavant, pour combler les envies immobilières des barons du foncier de tout acabit. Le souci actuel du réaménagement potentiel de la cité, se focalise sur cet équilibre fondamental, au service de la promotion urbaine et  l’amélioration du cadre de vie, sous ses multiples nécessités.

De long en large, les espaces verts, les aires de repos et les installations ludiques pour enfants pullulent, à perte de vue, aux quartiers les plus reculés de la ville. Une multitude d’infrastructures culturelles et artistiques est en cours de finalisation dont le bijou du Grand Théâtre, sous la direction d’Al Omrane pour un budget de 250 MDH et une livraison à fin 2024.

Mais, sans s’étendre sur ces orfèvreries de culture et d’art qui s’érigent au grand galop, dans les divers départements, il importe également de zoomer sur la ribambelle de parcs qui naissent à des cadences exponentielles, à la satisfaction des populations qui sitôt, prennent d’assaut ces lieux exquis en lumières et couleurs. Aussi bien aux sites d’Ibn Zaïdoune que d’Inbiâte de la corniche d’Anza et bien d’autres, l’admiration et l’exaltation sont à rude épreuve, à vivre ces chef-d’œuvres de toute  splendeur.

Le dernier en date n’est autre que celui baptisé, il y a des lustres, jardin Olhao, en guise de souvenir du « défunt » accord de jumelage qui liait Agadir à son homologue lusitanienne dont le nom trône toujours au cœur de la ville. Le site qui vient  d’être inauguré en grande pompe, à l’occasion de la journée de la musique, après s’être soumis à une refonte fluorescente, s’érige très probablement en l’une des rares merveilles de ce relooke, de par son originalité, son raffinement et ses fantasmes qu’il dégage dans tous recoins. Le cortège inauguratif, conduit par le maire de la ville, le Wali de la région, le président du conseil régional et tout un parterre de personnalités… ont eu droit, tout en appréciant ce somptueux endroit de rêve, à des prestations flambantes joliment interprétées par l’orchestre du conservatoire municipal, sous la supervision de son directeur, le fameux luthiste Driss El Maloumi.

Le jardin Olhao, nouvelle version avec son agora fastueuse viendra donc agrémenter cette série de parcs et de jardins qui rayonnent dans les espaces radieux de la ville.

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