Le fruit du travail assidu !

Saoudi El Amalki

Il semble bien que, depuis un peu plus de cinq ans, la capitale du Souss resplendit, de fil en aiguille. Il n’a plus droit à l’erreur ni à la nonchalance, encore moins à la bévue. Cette fluorescence s’accentue de plus belle, ces derniers temps, avec l’apparition en grande pompe du Programme de Développement Urbain, lancé en février 2020 par le Souverain. En fait, depuis le coup d’envoi de cet ouvrage, on s’y mettait avec résolution et doigté, mais surtout en incorporant dans le tissu synergique, beaucoup de savoir-faire et d’intelligence. Aujourd’hui, à retenir cette métamorphose saisissante de la cité, tel que jamais vu dans les annales de la refonte, on a envie de se réjouir dans la félicité et le satisfecit. Pour les résidents de la ville qui ont vécu le cauchemar des années de vaches maigres de naguère, la fierté est au paroxysme, puis qu’ils sont passés de la sottise au sérieux, à travers une panoplie de « bêtisiers », à la tête des centres de décision locale, aussi bien à l’administration qu’à la collectivité. A cet égard, l’essayiste français, Henri de Montherlant disait un jour: « Quand la bêtise gouverne, l’intelligence est un délit ! ». A présent, il s’avère qu’il n’y a plus de place à la sottise et l’inertie, voire à la dépravation dans la gestion des affaires publiques, au sein des décideurs qui président aux destinées de ce bout de terre du territoire national dont le Vœu Royal à transmuer en métropole satellitaire est désormais sans ambages. Finie la bavure d’antan qui tirait la ville sinistrée vers le bas, par l’anarchie et le chaos, au point de semer la honte et la risée en son sein, alors qu’elle avait le potentiel de resplendir à tout rompre. Place maintenant, aux vertus du scrupule et de l’assiduité, encore davantage aux valeurs de la probité et du civisme dans le travail, en vue de faire de la cité le relai attrayant entre le nord et le sud du royaume, comme l’aurait proclamé le Roi, avec une solennité sans appel, lors de l’un de Ses discours. A propos du travail justement, Voltaire disait que « le travail éloigné de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Cette citation conviendrait parfaitement au rythme avec lequel les travaux s’accomplissent sur les rives d’une ville étant par le passe, une cité fastidieuse, vicieuse et nécessiteuse ! Actuellement, à admirer ses allées verdir de partout, ses artères s’éclaircir à longueur de chemin, ses complexes fleurir à outrance, son patrimoine revisité à souhait, sa corniche ravivée à souhait, son relooke émerger à distance…, grâce au travail titanesque qui s’y fait, on ne saurait plus s’en plaindre ni en maudire ni médire les exploits !

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