Israël rallie le giron des reconnaissances !

Saoudi El Amalki

L’Etat d’Israël reconnaît la marocanité du Sahara ! C’est désormais une réalité criante, sans ambages. Il est bien évident que c’était attendu, eu égard des indices qui fusaient de toutes parts, depuis déjà un bon bout de temps. Il n’en demeure pas moins vrai que cet état de fait aura suscité des réactions, plus  ou moins surprenantes pour les unes et les autres. Cependant, il ne fait guère de doute que cet acte politique et diplomatique s’insère machinalement dans le sillage de la vague de convictions affichées par le contingent d’entités de tout acabit, vis-à-vis de la véridicité de notre cause nationale. La lettre annonciatrice de la nouvelle du premier ministre  de l’Etat hébreu, livrée au Roi de son homologue marocain, aura réjoui la diplomatie et le peuple du royaume et sonné le glas à leurs détracteurs, telle une douche froide. Laquelle diplomatie agissante  se montre fort édifiante par rapport au dossier de l’intégrité territoriale et bon nombre de questions qu’elle mène avec doigté, sous la conduite éclairée du Souverain. En fait, notre pays s’était beaucoup amélioré dans la gestion du conflit artificiel, monté de toutes pièces, pendant des décennies, par des voraces de la région et leurs pantins, sous prétexte qu’il s’était agi d’un « mouvement de libération ». Toutefois, il convient d’avouer qu’aux tout débuts, le dossier fut approximativement traité, à travers une approche aussi hermétique que titubante de la haute sphère de l’Etat dont l’apanage si opaque avait fait traîner le dénouement, pour des raisons excessivement sécuritaires. A présent, la sagesse, l’ouverture et surtout le réalisme avec lesquels la problématique se faisait aplanir, avec résilience et vaillance, gratifie la question du Sahara marocain de sympathie, marquée par un déferlement inouï de ralliement à l’initiative d’autonomie, reconnue par les instances onusiennes ou de reconnaissance directe dont le dernier en date aujourd’hui, n’est autre que l’Etat d’Israël. C’est un rapprochement qui se concrétisait davantage pour en arriver là sur le plan politique, mais il s’est déjà fortifié sur celui de l’économie, de l’énergie, de l’armement… Ceci étant, il importerait, à juste titre de souligner que malgré cette accointance qui s’instaure entre deux États dont le conflit palestinien avait engendré des distances voire des divergences en termes de lutte farouche contre le sionisme et ses crimes odieux à l’encontre du peuple palestinien, d’autant que le royaume assure la présidence du comité Al Qods, la position du Maroc demeure inébranlable à cet égard et maintient la même cadence de combat à outrance, jusqu’à ce que ce peuple se restitue en nation libre, digne et prospère. En dépit donc de ces « liens normalisés » qu’il entretient avec son « nouvel allié », il continuerait à prioriser le même principe de solidarité envers ce peuple opprimé et dépouillé de ses terres, depuis des décennies, bien qu’un ingrat responsable de la direction du Fatah se soit dérapé récemment, en épousant les thèses sécessionnistes à nos dépens. Mais, ce n’est qu’un incident intempestif contre lequel la communauté de la nation eut énergiquement réagi auprès de la l’Etat major suprême de la pyramide palestinienne

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