32e échanges internationaux Dermastic
Les 32es échanges internationaux de l’Association marocaine de dermatologie chirurgicale, médecine esthétique, cosmétologie, médecine anti-âge (Dermastic), qui se sont tenues à Casablanca du 10 au 12 Mars 2017, ont connu un très grand succès à tout point de vue, organisationnel, scientifique, avec une participation record de dermatologues , de chirurgiens esthéticiens , de plasticiens , des praticiens de renom mondialement connus et reconnus par leurs pairs. Retour sur cet événement scientifique.
Dans le cadre de ses activités scientifiques, tables rondes, des séminaires, de formations médicales continues destinées aux médecins spécialistes en dermatologie, chirurgie dermatologique et esthétique, l’Association marocaine de dermatologie chirurgicale, médecine esthétique, cosmétologie, médecine anti-âge (Dermastic) a organisé ses 32e échanges internationaux, qui se sont tenus à Casablanca du 10 au 12 Mars 2017. Un forum médical d’envergure internationale, auquel ont pris part d’imminentes personnalités du monde médical.
Cet événement scientifique, qui a coïncidé avec le 30e anniversaire de la création de Dermastic, a été placé sous le signe de l’amitié, de la diversité et de la paix entre les peuples.
Outre un programme scientifique de qualité qui a permis aux participants au forum d’assister à plusieurs conférences animées par des experts marocains et étrangers de renom autour de thématiques diverses dédiées à la dermatologie, la chirurgie esthétique, les innovations thérapeutiques, la haute technologie, les congressistes ont pu aussi prendre part aux Workshops inscrits au programme de cet événement scientifique.
En marge de ces 32e échanges internationaux de Dermastic, Al Bayane a rencontré le Docteur Ahmed Bourra, président de Dermastic et le professeur Philippe Humbert.
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Docteur Ahmed Bourra, président de Dermastic
«Notre pays est cité en exemple dans le domaine de la dermatologie»
Al Bayane: Vous êtes le président fondateur de Dermastic, qui s’apprête à fêter son 30e anniversaire. Que pouvez-vous nous dire sur cet événement?
Docteur Ahmed Bourra: Je suis heureux et pleinement satisfait du chemin que nous avons parcouru avec mes collègues et amis au sein de l’association Dermastic dont la création date de 1988.
Cet anniversaire que nous fêterons bientôt inchallah, sera pour moi un moment particulier, plein de souvenirs, d’émotions.
Aussi, je tiens aujourd’hui à mettre en exergue les excellentes et fructueuses relations que nous avons pu tisser avec nos confrères spécialistes en chirurgie esthétique, en dermatologie, de pays amis (France, Italie, Espagne, Brésil, Angleterre, Etats-Unis…) et des pays frères comme l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte et le Liban , des collègues , des confrères , qui ont toujours été à nos cotés et qui ont partagé avec nous tout au long des ces trente années leurs savoir et expériences dans le domaine de la dermatologie, de la chirurgie esthétique et de la cosmétologie.
Quel bilan faites-vous de ces 32 e échanges internationaux de Dermastic?
Le bilan est positif à tout point de vue : des participants venus de divers pays, des intervenants de renom, des conférences de très haute qualité, des workshops, des ateliers, une convivialité, une chaleur humaine et une amitié entre tous les participants.
Je voudrais vous dire qu’aujourd’hui grâce au travail accompli par nos praticiens, nous enregistrons des avancées extraordinaires dans le domaine de la dermatologie, de la chirurgie esthétique. Notre pays est cité en exemple, cela est inhérent aux grands efforts, aux rencontres scientifiques, aux échanges internationaux, à la formation de qualité de nos praticiens.
Je suis heureux et pleinement satisfait, surtout quand je regarde tout le chemin parcouru. Ces 32e échanges internationaux, comme tous les autres événements que nous organisons à Dermastic, contribuent énormément à hisser haut et fort le niveau de notre médecine au Maroc.
Outre le bilan positif, ma satisfaction est encore plus importante car nos concitoyens bénéficient grâce à tous ces événements scientifiques, ces échanges internationaux, des derniers progrès réalisés dans les domaines de la dermatologie, de la chirurgie dermatologique, de la médecine esthétique, de la cosmétologie et de la médecine anti âge. Cela contribue aussi à l’essor de la pratique médicale dans notre pays.
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Alain Ducardonnet, Spécialiste en cardiologie et médecine du sport
«La prévention c’est permettre aux individus de prendre en charge eux-mêmes leur santé»
Al Bayane: En tant que spécialiste en cardiologie, médecine du sport et consultant de l’émission «Votre santé m’intéresse » et de la page santé du Parisien – Aujourd’hui en France Magazine, que pouvez-vous nous dire au sujet des thérapies non médicamenteuses ?
Docteur Alain Ducardonnet: Ce qui est intéressant et très important à savoir, c’est de comprendre qu’aujourd’hui, on est à un tournant de la médecine. Nous sommes tous passionnés par les soins, le traitement des maladies. Le moment est venu de faire de la prévention, de retarder certaines maladies chroniques, tout en améliorant la qualité de vie quand la maladie est là.
Pour améliorer l’état de santé de ces personnes, nous nous orientons de plus en plus vers la prévention et les thérapies non médicamenteuses. Celles – ci ont été bien étudiées et elles ont démontré pour un certain nombre d’entre elles, des preuves scientifiques d’efficacité. Il est donc tout à fait normal d’en faire bénéficier les patients.
La médecine évolue chaque jour, pour ne pas dire chaque heure, et il est tout à fait normal de nous inscrire dans cette dynamique et de repenser nos pratiques médicales. J’ai été très heureux de participer à la conférence-débat sur « la prévention et la promotion de la santé, nouveau souffle pour la médecine du 21e siècle » organisé par l’Université Mohammed VI des sciences de la santé au côté d’éminents spécialistes marocains et français.
Qu’entendez – vous par faire de la prévention?
La prévention veut dire que nous allons donner aux individus les moyens de pouvoir prendre en charge eux – mêmes leur santé, soit pour améliorer leur qualité de vie parce qu’ils sont malades, soit pour retarder l’apparition d’une maladie ou tout simplement pour avoir un bien –être physique et psychique.
Comment s’y prendre?
C’est là à mon sens la vraie question Il faut tout d’abord faire un état des lieux pour savoir où nous en sommes et à partir de là, il faut aller au – delà et déclencher chez quelqu’un, un accompagnement sur une période d’un, deux et même cinq ou dix ans. Les professionnels de santé (médecin – pharmacien) sont ceux qui vont pouvoir entretenir cet accompagnement.
C’est pour cela que nous lançons ce diplôme universitaire qui est inédit au Maroc, avant même qu’il ne soit enseigné en France.
Ce diplôme universitaire permettra aux professionnels de santé (médecins – pharmaciens) de cerner toutes les facettes des différents modules qui traitent de la nutrition, l’activité physique et les maladies chroniques, le sommeil et la vigilance, la gestion du stress et l’angoisse.
Ce diplôme universitaire permettra aux uns et aux autres d’acquérir les bases théoriques et pratiques de la prescription des thérapeutiques non médicamenteuses qui représentent une solution efficace pour répondre à de nombreux problèmes de santé dont souffrent de nombreuses personnes. Ces thérapies non médicamenteuses amélioreront la qualité de vie des patients et leur santé à long terme.
Ouardirhi Abdelaziz