«L’œil de Mogador»

Une exposition qui rend hommage aux photographes dans le cadre du Festival Gnaoua

Parce que la photographie est avant tout une émotion dans l’œil du photographe, le festival Gnaoua et musique du monde a choisi pour sa 20e édition de rendre hommage au jeune photographe Othmane Dilami disparu fin 2016 en inde, et de mettre à l’honneur 25 photographes reporters de la presse national, entre autres, notre photographe Ahmed Akil Macao, et bien d’autres. Les artistes photographes d’Essaouira ont été commémoré dans le cadre de cette  20e  à travers une exposition au centre culturel à Dar Souiri sous le thème «l’œil de Mogador».

A travers cette manifestation artistique, les photographes, Chafik Arich, Youssef Boudlal, Ahmed Bouserhane, Abdelmjid Bzioute, Ahmed Jarfi, Khalid Chouri, Sifeddine El Amine, Karim Fezzazi, Kamal Gamal, Hakim Joundy, Zakaria Latouri, Mohamed Adlani, Ahmed Mechouary, Karim Medouari, Toufik Mouannis, Lotfi Rachidi, Abdelkrim Raddadi, Mjid Rizko, Aissa Saouri, Brahim Taougar, Karim Tibari Yassine Toumi Boujemaa Zidi, ont parié chacun à sa façon et ont relevé le défi de photographier Essaouira à travers leurs propre regard.

Chacun de ces artistes a exprimé son émotion et sa sensibilité par rapport à la ville, ses monuments, ses habitants, tout en ayant comme pinceaux d’écriture son âme bercée par le son des vagues océaniques, et la force des vents habituels. En couleur, en noir et blanc ou juste par l’ombre de l’instant capté au vif, l’expression en termes de photographie d’art confirme le témoignage de tous les passants.

Il est à noter que, Othmane Dilami à qui cette édition rend hommage, a été l’un des photographes qui tenait particulièrement à ne pas utiliser de flash afin de souligner les profondeurs dans chaque prise.

«En mer, sur les sables ou dans les ruelles d’Essaouira, ces artistes trouvent déjà l’écriture discrète de l’image et ne font qu’enlever le voile des beautés que nous célébrons tous et que nous aimons parfois garder juste pour nous, et tout au plus pour ceux et celles qui ont su lire, écouter et interpréter les chansons historiques, culturelles et humaines de Mogador», lit-on dans la note de présentation de cette exposition.

Organisée par l’association Farah, en partenariat avec la Direction provinciale du ministère de la culture à Essaouira, l’association Essaouira Mogador et la direction du Festival Gnaoua et musiques du monde, cette exposition est une invitation à un voyage profond dans les sculptures architecturales de cette cité pour découvrir enfin l’esprit authentique de Mogador, porteur de beauté, de paix, d’amitié et de bonheur.

Omayma Khtib

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