Trois vibrants hommages ouvrent le bal du ciné-plage de Harhoura

Les pieds dans l’eau, le cinéma en plein air, la population et les estivants de Harhoura et ses environs profiteront jusqu’au 26 août courant du film comique marocain dans tous ses états. Mardi dernier, le bal de la 2e édition du Festival ciné-plage de Harhoura a été donné à la plage de Sid El Abed en présence d’une pléiade de comédiens, artistes et cinéphiles.

La saison estivale s’y prêtant, les initiateurs de cet événement cartographique, notamment l’Association marocaine des arts sans frontières ont voulu joindre l’utile à l’agréable, en rapprochant le cinéma du grand public. «Le thème de ce festival est le cinéma et la plage.

Notre défi principal est de faire rêver un large public par le biais de la cinématographie», a souligné dans son mot inaugural, le président fondateur du festival Abdelouahed Mjahed Boujnane. Pour lui, cet événement marie festival et estival. «Le festival, en tant que  fête, tient ses fondamentaux de l’été comme saison de rencontre à travers la notion de  «pied dans  l’eau» et  de l’esprit  qui  navigue à  ciel  ouvert», a-t-il  ajouté. Le comédien et réalisateur,  Driss  Roukh, président d’honneur  de la 2e édition du  ciné-plage de Harhoura, a souligné pour sa part que seule la culture sera une solution concrète et  efficience pour sortir de toutes les impasses auxquelles fait face la société.

Un moment émotionnel fort et dense a  été partagé lors des vibrants hommages rendus aux trois générations du  cinéma marocain, à  savoir la directrice de production Rachida Saadi, l’acteur et  comédien Abdellah  El Amrani et  l’acteur et  comédien Said Bey. «Rachida Saadi est la Joconde du cinéma marocain. Son regard qui ne change pas, nous permet de nous offrir de l’énergie pour faire un film», a déclaré le réalisateur Hassan Benjelloun à propos de la directrice de production. Pour lui, «Rachida est une vraie productrice qui suit le projet du début jusqu’à la fin et qui a formé des générations de techniciens». Quant  à  Abdellah  El Amrani, il  est l’une des figures du  petit  et  grand écran qui ont beaucoup  donné au  cinéma marocain. «El Amrani est un grand passionné et amoureux du cinéma et de son public», a affirmé Abdelkébir Rgagna.

Durant les quatre jours du festival, une collection de films marocains sera projetée, dont «Addour» (l’honneur) du réalisateur Ahmed Baidou, «Au pays des merveilles» de la réalisatrice Jihane El Bahhar, «Mon oncle» de Nassim Abassi, «Basta» de Hassane Dahani, «Le milliard» de Mohamed Raid El Meftahi et «Dalas» de Med Ali El Majboud.

Mohamed Nait Youssef

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