Qashqai 2 arrive au Maroc

La marque Nissan vient d’enrichir sa gamme sur le marché local avec le lancement de la deuxième génération de son crossover Qashqai.

Le blockbuster de Nissan semble poursuivre la carrière entamée par son devancier. Depuis son lancement, le Quashqai a séduit des millions de clients à travers le monde, mais aussi au Maroc. Côté look, la face avant s’accorde au reste de la gamme Nissan. La calandre est plus acérée, le gros V chromé rappelle la Micra, et les phares full LED directionnels sont de série sur les finitions supérieures.

A l’arrière, le dessin des feux à LED évolue et la partie basse du bouclier reçoit deux inserts gris, à partir du niveau d’équipement intermédiaire N-Connecta. Un peu plus dynamique à l’œil, mais pas de bouleversement. Peu de choses à signaler sur le plan de l’habitacle, avec un écran de 7 pouces, il est plutôt bien construit, sans sortir du lot, mais de nouveaux plastiques moussés apparaissent (flancs de console centrale, partie basse). La grosse nouveauté concerne la finition haute Tekna Plus, qui reçoit une nouvelle sellerie en cuir Nappa. Plutôt valorisant, et confortable. Accueillant, aussi : l’espace est très correct aux places arrière. Les bagages sont moins bien lotis, le coffre est l’un des moins vastes de la catégorie (430 litres).

Conçu en Europe, le Qashqaï 2 repose sur la nouvelle plate-forme modulaire de l’alliance Renault/Nissan. Plus grande (+50 mm) mais aussi moins lourde (-40 kg), elle permet au japonais de progresser en comportement. La première évolution, c’est l’arrivée du « body motion control », un système qui gère par micro-freinage l’assiette du véhicule.  La seconde innovation, c’est l’ « active trace control ». Ce dispositif agit sur le contrôle de trajectoire et fait office de différentiel à glissement limité. Lorsque la route devient sinueuse, le système qui travaille de concert avec l’ABS et l’ESP freine la roue extérieure pour limiter le sous-virage ou le survirage. Dans la réalité, c’est un très gros consommateur de plaquettes de freins qui s’avère trop intrusif à notre goût. C’est le calibrage des suspensions qui nous a le plus séduits. Ces dernières offrent un excellent compromis entre confort et dynamisme. La filtration est excellente et rend les voyages particulièrement agréables.

Et de l’amélioration

Le nouveau Qashqai a su améliorer quelques erreurs du passé (intérieur passable et tenue de route moyenne) tout en renforçant le contenu technologique de son modèle. Ainsi, le Qashqaï 2 est l’un des mieux dotés de sa catégorie en matière de sécurité active.

L’équipement est assez riche dès le second niveau de gamme Acenta. Reconnaissance des panneaux, alerte de franchissement de ligne, freinage automatique d’urgence et radar de stationnement av/ar sont désormais de série. Encore mieux sur les versions Tekna, qui reçoivent alerte d’angle mort et aide au parking semi-automatique. Toujours côté sécurité, le Qashqai peut aussi recevoir une alerte de trafic latéral en marche arrière. La grosse innovation annoncée pour ce restylage, prévue seulement à partir de début 2018. A savoir, une fonction de conduite semi-autonome nommée ProPilot, qui intervient sur accélération, freinage et maintien dans la file de circulation. Rien de révolutionnaire en soi, mais le système était hélas indisponible lors de notre essai. C’est une première sur le segment, mais pas sûr que cela suffise pour se démarquer…

Au registre des motorisations, se sont le 1.5 dCi 110 et 1.6 dCi 130 ch qui circulent sur le marché local. Le 4 cylindres diesel développé par Renault gère bien mieux les longs rapports de boîte (destinés à abaisser les émissions de CO2) que son petit frère grâce à son couple supérieur (320 Nm). Les tarifs de lancement du nouveau Qashqai 2 débutent à 229.

J. El Omari

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