Au-delà des grands manquements dont souffre la destination touristique de la première station balnéaire du royaume, en termes de capacités litières et de dessertes aériennes, entre autres, on ne saurait passer sous silence d’autres handicaps au niveau des services.

A ce propos, on évoquera non sans agacement les désagréments auxquels sont soumis les visiteurs depuis leur arrivée en ville.

En effet, on déplorera, à titre d’exemple, le calvaire qu’ont vécu les voyageurs, mardi dernier en fin d’après-midi, à l’aéroport Al Massira d’Agadir. Pas moins de quatre avions qui viennent de pays différents, ont atterri sur la piste de l’aérodrome, mais ne savaient encore qu’ils allaient vivre de longues heures d’attente devant deux guichets de service des formalités douanières et sécuritaires.

Certes, on comprendra fort bien le souci des responsables de ces départements de garantir toutes les conditions de débarquement. Cependant, on a du mal à gober le fait qu’on ne renforce pas le service des guichets, surtout dans les moments de grande affluence, pour éviter aux touristes d’attendre plus de deux heures. De quoi faire exploser de colère aussi bien les touristes qui arrivent que ceux et celles qui les attendent dans de l’enceinte de l’aéroport sous le soleil de plomb et dans l’incapacité de savoir si l’avion attendu est bien arrivé.

Une situation désastreuse qui n’aide en rien la promotion du tourisme dans la destination. Et dire qu’on se lamente pourquoi le taux de retour est continuellement en baisse. Car comment veut-on faire confiance à un service d’accueil dès l’arrivée sur les lieux du voyageur à la merci de l’attente interminable dans la file?