Sala Al Jadida: Les Dealers font la loi à Sala Al Jadida

De la drogue partout à Sala Al Jadida (Hachich, Karkoubi, Bola, etc…). Les dealers ont envahi «la cité royale», comme aiment le répéter les nostalgiques en hommage et en reconnaissance des bienfaits du fondateur de la ville, feu Hassan II, que Dieu l’ait en sa sainte miséricorde, en particulier dans  les alentours de la grande place dite Fontaine en ruine (Khossa) et de l’Institut spécialisé de technologie appliqué (ISTA).

Tôt le matin, ils s’activent, fumant joint sur joint et cigarette après cigarette tout en sirotant leur café ou ce qu’il en reste (Dekka). «Un lavage sauvage» constitue leur point de rencontre.

Au fur et à mesure que la journée avance, les fumeurs et les clients se multiplient, notamment face au café fermé «Chamade», les cris s’élèvent et les discussions chauffent, les échanges de propos insultants et provocateurs fusent de partout et les choses dégénèrent souvent en bagarres, quelquefois à l’arme blanche, donnant lieu à des spectacles désolants à des heures très tardives de la nuit. L’occasion pour les dealers les «plus farouches» de se comparer et d’exhiber leur savoir faire et leur brutalité, l’arme blanche à la main, proférant les paroles les plus basses, menaçant voisins, habitants, passants et terrorisant tout le monde.

Défiant tout le monde, ils crient que ce sont eux qui font la loi à Salé et en particulier, à Sala Al Jadida, non loin de l’ISTA, profitant en quelque sorte de l’insuffisance des effectifs des agents chargés de combattre le phénomène.

Et pourtant la police n’est pas totalement absente. Elle est bien là. Bien avant 8H00 du matin, «le dépannage» sillonne les quartiers de la ville à la recherche de véhicules garés en lieux interdits. Il faut dire que depuis un bon bout de temps, la police a réussi à mettre de l’ordre à Sala Al Jadida au niveau de la circulation des véhicules et du stationnement, un point positif pour la féliciter.

Mais sur le plan de la vente de drogues, il reste beaucoup à faire pour rétablir le sentiment de sécurité chez la population, délaissée à son propre sort depuis le départ inexplicable de la province de Sala Al Jadida.

Le retour en force de cette horde de dealers serait, selon certains témoignages, l’œuvre d’une baronne notoire de la drogue, dont l’un des fils porte sur son cou une tâche noire. Elle a été sommée il y a environ deux ans par les autorités de quitter le coin pour aller habiter ailleurs. Cette fois-ci, elle a recruté des dealers parmi les enfants du coin en chômage.

M.T

Related posts

Top