3 questions à Farid Mezouar, directeur exécutif de flm.ma

Quel est l’évènement de la semaine?

Je dirais que c’est probablement un non-évènement qui a marqué cette semaine. En effet, le MASI n’intègre toujours pas la perspective de victoire du Maroc dans le vote pour l’organisation du Mondial 2026. Ainsi, le MASI n’a gagné que 0,08% lors de la séance qui a suivi le franchissement par Maroc 2026 de l’étape difficile de l’inspection de la Task Force. Aussi, malgré le rebond technique d’Attijariwafa et d’IAM, le MASI n’a affiché qu’une performance hebdomadaire de 1,57%.

Pourquoi le MASI aurait dû réagir?

Malgré une certaine forme d’auto-flagellation de la part de certains observateurs, le rapport de la Task force, est une bonne nouvelle en soi. En effet, la note de 2,7/5 obtenue par le Maroc est plutôt flatteuse car à titre d’exemple, Infantino a indiqué que le Qatar n’est pas prêt actuellement à accueillir une Coupe du Monde à 48 équipes. Aussi, dans l’absolu, n’avoir qu’une note inférieure de 32,5% à celle de l’hyper-puissance mondiale, assistée par un membre du G7 et d’une grande puissance émergente, est aussi un bon point pour Maroc 2026.

Dans l’absolu, quel est l’apport du Mondial à la Bourse?

A un niveau Top-Down, l’organisation du Mondial par le Maroc permettra de stimuler le PIB prévisionnel de 2,2% soit une moyenne annuelle de 0,3%. De plus, cette croissance attendue sera théoriquement sans gros impact sur les taux d’intérêt car le montage financier ne se traduira à priori que par un supplément de 15% des levées nettes annuelles du Trésor. Enfin, à titre d’exemple, la Bourse de Sao Paolo avait pris 41% en 2007, l’année d’attribution de l’organisation de coupe du monde au Brésil.

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