890 millions d’euros. Le montant correspond aux financements débloqués par l’Union européenne en faveur du Maroc durant les trois dernières années. Mohamed Boussaid a fait le point sur la coopération économique et financière et le Maroc et l’UE, lors du Conseil de gouvernement tenu jeudi dernier.

Tout le défi est de maintenir le soutien financier de l’UE, surtout que ces financements permettent de financer des programmes structurels et projets de développement socio-économique prioritaires.

Actuellement, le Royaume, qui bénéficie du statut avancé, est un partenaire exceptionnel et jouit d’une position avant-gardiste au niveau de la politique européenne de voisinage que l’UE s’est engagée à réviser, tient à rassurer le ministre. En effet, l’UE est le premier partenaire commercial du Maroc avec 70% de la part des échanges commerciaux et le premier investisseur dans le Royaume. Sans oublier la diversité au niveau des relations multidimensionnelles notamment en matière sécuritaire, culturelle et économique, comme l’a souligné Boussaid.

Cette situation a permis au Maroc de réaliser plusieurs avancées notamment en matière de rapprochement législatif et de consolidation de la coopération multidimensionnelle, a souligné le ministre. Le Maroc figure désormais en tête des pays bénéficiant de la politique du voisinage, ce qui lui a permis d’engager une série de réformes structurelles dans le cadre d’un partenariat, mais aussi à la faveur de la volonté qui émane d’un Maroc soucieux de préserver les intérêts supérieurs et la souveraineté nationale.

Pour autant, la coopération avec l’UE sera revue pour un meilleur équilibre en faveur du Maroc. Selon Boussaid, ce partenariat nécessite davantage de dialogue entre le Royaume et les partenaires européens et requiert. Au niveau interne, un comité interministériel devrait être mis en place pour accélérer sa mise en œuvre et assurer un suivi au niveau des départements concernés.

H.B.