L’examen crucial des accords de pêche!

Juste après l’expiration des accords halieutiques et agricoles, samedi 14 juillet à minuit, les autorités marocaines et européennes ont repris les derniers rounds de négociation, après la première manche du 28 avril écoulé.

La flotte de l’Europe, en particulier ibérique, a largué les amarres et attendu la conclusion des pourparlers entre les deux parties, ce jeudi 19 courant. Un moment crucial pour notre pays qui redoutait le refus d’intégrer les provinces sahariennes dans la totalité des produits de pêche, quoique les instances judiciaires européennes aient déjà tranché sur ce dilemme, le 20 février passé.

L’inclusion des eaux du sud marocain dont les captures des pêcheries sont plus abondantes, a encore révélé l’excellence des liens de partenariat dans le secteur des pêches. Mais, elle a, du même coup, asséné un cuisant revers à l’entité séparatiste et aux pays hostiles à notre intégrité territoriale. L’Union Européenne s’est bien gardée d’éviter de s’immiscer dans un conflit artificiel, d’autant plus que ses intérêts géostratégiques en matière des rapports winwin, l’engagent à évoluer dans le bon sens. Le statut privilégié dont jouit le Maroc, depuis déjà des lustres, incite également à se passer des marais troubles que nos ennemis tendaient vainement aux décideurs de l’Europe.

Les accords de pêche ont été donc reconduits non sans peine, puisque les textes convenus devraient préserver les droits du large marocain qui, rappelons-le, renferme une ressource de qualité, notamment dans la partie du Sahara. D’autre part, il y a lieu de signaler que la discussion menée à ce propos, devrait inclure le secteur de l’agriculture dont le sud, en revanche, ne comptait pas aussi bien que le nord. Il fallait alors négocier les conventions dans leur globalité, tout en tenant en compte les susceptibilités de la question du Sahara que la communauté européenne pourrait, à tout moment, brandir dans les échanges.

Cependant, les négociateurs marocains, conscients de tout ce contexte complexe, se focalisaient sur le texte de l’accord, traité avec doigté et fugacité. Rentrée jeudi dernier de Bruxelles, la délégation marocaine est parvenue à tirer son épingle du jeu, sans trop de dégâts. L’accord finalisé sera donc mis à contribution, une fois entériné par les institutions parlementaires européennes. En attendant, l’entrée en vigueur provisoire des accords, permettrait de soulager la flotte d’outre mer, après avoir momentanément levé l’ancre. Il faut bien dire enfin, que l’historicité de ces accords, empreinte d’inéluctabilité et d’expérimentation avérée, de part et d’autre, s’avèrent résister aux turbulences sournoises des adversaires de notre cause nationale qui, encore une fois, ont concédé un cinglant forfait.

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